Histoire et histoires du B. R. A. Deuxième partie
Article écrit par Gérard Galland et Lucien Chevalier,
avec avec les contributions de Jules Arnaud, Daniel Cattin, Marc Liaudon, Guy Moreau, Didier Rémond et André Rudaz.
Article en cours de rédaction – D'éventuels compléments sont bienvenus. Pour nous joindre, utiliser la fonctionnalité "commentaire" à la fin de l'article.
On trouvera des photos et documents supplémentaires dans le diaporama.
Vous pourrez lire la la première partie ici.
2ème PARTIE : DE 1977 À NOS JOURS
29ème BRA – 24 juillet 1977
4285 partants (dont 500 pour le super BRA) et 3900 arrivants
Sens Croix de Fer – Galibier
Cette année voit la création du "Super BRA" (302 km et 5503 m de D+), qui partait de Grenoble en direction de Pontcharra, le Col du Grand Cucheron, la Maurienne (une première fois) le col du Glandon et rejoignait le parcours «normal» (260 km et 4650 m de D+ ) au Col de la Croix de Fer. La plaquette du BRA précise que ce parcours “est proposé aux Cyclotouristes avertis ayant effectué au moins une fois le BRA” .
Le BRA partait du palais des sports de Grenoble et rentrait pour la 1ère fois par Uriage les Bains.
Le tunnel ayant fermé fin 1975, Le BRA passe au col géographique du Galibier (FR-05-2642a) pour la 1ére fois.
Quelques chiffres :
– 3 tonnes de ravitaillement distribué, 7000 litres de boisson (dont 1200 litres de thé à la Croix de Fer – avec l’aide de l’armée).
– 3800 voitures ont passé au Galibier (selon la gendarmerie de Saint-Chaffrey) à comparer aux 3000 lors du précédent tour de France.
– 200 sociétaires CTG mobilisés.
– Lors du BRA 1977, l’ADPC 38 assurait la sécurité (réconfort, mécanique -petites réparations -, et bien sûr premiers secours) – 13 véhicules de secours, 3 ambulances et 50 secouristes étaient mobilisés.
Extrait de nos archives sur le BRA 1977 , vous pouvez voir le film tourné cette année-là : 29ème BRA 1977 – 28 x 28 ou la balade d’Auguste
Voir aussi le diaporama d’André Rudaz
Souvenir d’un organisateur (Lucien Chevalier) sur la liste de discussion du Club des 100 cols (LDD) :
« Comme la liste s’allonge de tous les cyclos connus dont j’ai pu tamponner la carte, ou que j’ai pu désaltérer, ou inciter à serrer à droite, au Galibier le jour du BRA 1977, j’y vais aussi de mon petit compte-rendu.
Ce fut mon premier BRA comme participant à l’organisation, et c’est aussi le premier qui a vu le nombre de participants exploser, passant de 2200 en 75 à 4285 en 77 (chiffres “officiels” donnés sur notre site). Ce qui n’a pas été sans poser de sérieux problèmes de circulation routière. À cette époque, il n’y avait pas au col ce confortable terre-plein permettant aujourd’hui d’installer le ravitaillement sans que les organisateurs et les cyclos n’empiètent sur la chaussée. Nous avions d’ailleurs redescendu nos voitures au tunnel. Sur la photo que j’ai prise au moment de notre installation (Gérard vient de l’incorporer au diaporama), on voit des gendarmes sourire, mais cela ne va pas durer. En fait, bien avant que se pointe le premier cyclo, la circulation se faisait déjà par à-coups. En effet, les murs de neige au-dessus du tunnel avaient rétréci la chaussé, ce qui compliquait les croisements, causant parfois des arrêts suivis de redémarrages laborieux, surtout pour les caravaniers. Inversement, la neige a eu comme bon côté de nous permettre de garder au frais les caisses de boissons. Au col, au pic de fréquentation des cyclos, il était à peu près impossible de laisser la chaussée libre, d’autant que de nombreux automobilistes qui n’avaient rien à voir avec le BRA tenaient à s’arrêter au col (voir la photo ci-dessous, communiquée par Guy Moreau). Nous avons tenté de canaliser le flot des cyclos en créant une voie dédiée sur la droite de la chaussée, délimitée par un petit mur de caisses vides, mais avec un succès relatif. Sans doute avertis de ces difficultés, des pandores venus des Hautes Alpes se sont invités au col. Ceux-là étaient nettement plus grognons que ceux du matin, et un gradé me dit même : “la prochaine fois, soit on ferme la route pour vous, soit on interdit l’épreuve”. Ce qui ne fut heureusement pas le cas.
Les voitures sur la route du BRA, dans la dernière longueur du Galibier, côté Savoie
(photo Guy Moreau)
Les premiers à passer au Galibier avaient fait le “super BRA”, créé cette année même : un cyclosportif (sans doute connu mais je n’ai pas noté son nom) suivi du pro Hervé Inaudi. Pour l’anecdote, ce dernier ne portait pas sa carte de route, que nous a tendue la dame au volant de la voiture qui le suivait. Le cyclo prit quelques instants pour bavarder avec nous et se désaltérer avant de plonger. Sans doute bon descendeur, il rejoignit Inaudi et termina avec lui mais, nous avoua-t-il à l’arrivée, sans prendre beaucoup de relais ! On vit aussi cette année-là passer Pierre Brambilla (second du Tour remporté par Robic), qui faillit créer un incident en tentant de s’octroyer plus que la dotation réglementaire en boisson…
La question a été posée sur notre LDD de la couverture du BRA par la presse locale. Elle était abondante à l’époque (plusieurs pages avec des photos et la liste des lauréats), et cela jusqu’au milieu des années 80 au moins, d’après mes archives. Chose plus rare, on a même pu lire dans “Le Monde” un compte-rendu du BRA de 1975, signé Michel Delore.
Témoignage d’un participant (commentant le souvenir de Lucien), Marc Liaudon (membres du Club des 100 cols bien connu) : “Je me souviens en effet de ces voitures prises dans un embouteillage monstre tout au long des derniers hectomètres de la montée du col et de ce gamin passager arrière de l’une d’entre elles et qui brandissait à notre attention un carton sur lequel il y avait écrit “Y en a marre des vélos” ! Même en montant doucement, forcément doucement😉, on allait globalement plus vite qu’elles dans la dernière partie du col !”
En 1977, Guy Moreau effectue aussi son premier BRA. Il note beaucoup de poussière sur la route avant Plan Lachat, et beaucoup de voitures plus ou moins immobilisées sur la fin du Galibier. Au retour, vers Vizille, une voiture provoque sa chute. Il se relève sans blessures mais avec une roue inutilisable. Par chance l’automobiliste, maladroit mais pas goujat, s’arrête. Il a des vélos dans sa voiture et prête une roue à Guy qui peut ainsi terminer. Il sera un de nos “commissaires” en 1979 (cf. paragraphe suivant).
30ème BRA – 22 juillet 1979
5000 partants (officiellement) et 4600 arrivants
Parmi les partants : 150 dames (116 à l’arrivée) et 373 étrangers (Belgique, Hollande, Allemagne, Suisse, Italie, Grande Bretagne, etc.)
Le BRA, dans le sens Galibier – Croix de Fer passait pour la 1ère fois par le col du Mollard (route de Gévoudaz).
Un plafond de 5000 participants a été imposé par les autorités, et nous avons du refuser 2618 inscriptions. Nous avons pu contourner partiellement cette limitation, en faisant accepter la participation d'environ 1600 cyclos supplémentaires, issus des clubs locaux, ayant officiellement le rôle de "commissaire". Ils étaient munis d'une carte de route spéciale, de couleur rouge, sans numéro. Parmi eux figurait notre ami Guy Moreau :
Carte de "commissaire" de Guy Moreau
Limitations des inscriptions : un doute a plané sur l’organisation du 30éme BRA . Michel Delore (Rédacteur de Cyclo 2000) en fait état dans un article qu’il a bien voulu publier dans le numéro 2 – 1979 du Cahier de Cyclotourisme (la publication interne des CTG). Dans l’extrait reproduit ci-dessous, il décrit également l’importance du dispositif de sécurité :
Col du Mollard : une première
Souvenir d’un organisateur (Daniel Cattin) : Afin de « valider » cette montée au Col du Mollard, nous étions allés faire un « repérage » en voiture. Mais au mois de Janvier, une belle couche de neige recouvrait la route et il a fallu monter sur la capot de la Renault 12 de Jules Arnaud pour améliorer l’adhérence et parvenir tant bien que mal à Albiez…
Un changement du tracé de la route de la Croix de Fer est intervenu avec la construction du Barrage de Grand-Maison de 1978 à 1985. La route passe en léger surplomb du lac ((une cinquantaine de mètres) avant de se rapprocher par une légère descente du cours de l’eau d’Olle.
Extrait de l’article “Le chantier de construction du barrage de Grand’Maison” par J. Cadot, Directeur de Travaux, dans LA HOUILLE BLANCHE/N° 5/6-1982 : "La desserte du chantier a été prévue par la vallée de la Romanche et la remontée du C.D. 526 qui dessert toute la vallée de l’Eau d’Olle en direction du Col du Glandon. Comme le C.D. 526 ne présentait par une largeur suffisante pour permettre l’accès du matériel nécessaire à l’exécution du chantier, E.D.F. a demandé à la D.D.E. de l’Isère de faire réaliser l’élargissement de cette route pour obtenir une plateforme générale de 6 m de largeur avec 5 m de revêtement. D’autre part, au droit de la retenue de Grand’Maison, il a fallu créer, à flanc de montagne, une nouvelle route de plus de 5 km de longueur pour passer au-dessus de la future retenue. Ces travaux d’élargissement, qui ont débuté au cours de l’été 1977, ont été terminés courant 1979 permettant ainsi le démarrage des gros travaux pour la saison 1980.”
De mémoire (Gérard Galland) , en 1979, beaucoup de poussière, la descente s’effectuait à ce niveau sur une route non encore revêtue.
Archives du BRA 1979 : vidéo « A chacun son idéal ! »
31ème BRA – 19 juillet 1981
7000 candidats – 5000 inscrits – 3000 partants – 0 à l’arrivée !
Sens Croix de Fer – Galibier. BRA et Super-BRA
Le nombre maximum autorisé d’inscrits au BRA, fixé à 5000, a été atteint le 19 mai (2 mois avant le BRA) et les candidats dont le courrier d’inscription a été reçu après cette date ont reçu un courrier libellé comme suit : “31éme BRA – déjà 5000 inscrits – désolés de ne pouvoir enregistrer votre inscriptions – Rendez-vous en 1983, ou le 11 juillet 1982 pour le Brevet de Randonneur de l’Oisans“. Apparemment, le stratagème des "commissaires" de 1979 n'a pas pu être reconduit...
Une année sombre pour le BRA malgré le succès : 7000 candidats, plus de 5000 inscrits (la préfecture nous interdisant de dépasser ce nombre) mais, vu la météo exécrable, (à l’époque on n’annulait pas une organisation…), 3000 partants seulement. Pourtant ZERO à l’arrivée !!! On peut penser que le BRA reste la seule randonnée en montagne restant inachevée…
Neige à la Croix de fer, environ 10 cm. Il fait – 5 degrés. Pas facile de lutter contre le froid, sans gants et sans équipement adapté, et même avec. L’annulation de l’épreuve était une sage décision, d’autant plus que le Col du Galibier venait d’être fermé à la circulation. Les participants arrivant dans la neige au col de la Croix de Fer sont invités à rebrousser chemin.
Témoignage : «L’IMPOSSIBLE B.R.A. DE 1981» (site d'André Tignon).
Sous le titre "Le B. R. A. dans le lac", Michel Delore écrit cette année-là dans "Vélo" :
"Que d'eau ! Que d'eau ! De mémoire de cyclotouriste on n'avait jamais vu cela : 5000 pédaleurs et pédaleuses (certains venus de Suède) contraints par les éléments déchaînés de faire demi-tour en pleine nuit (ou au petit jour pour les plus courageux) ; la pluie froide mais aussi la neige dès 1500 mètres étaient (hélas) au rendez-vous le 19 juillet. Les cols s'avéraient impraticables. Des mordus qui ne voulaient rien savoir des avis de la gendarmerie et des organisateurs découragés tentèrent malgré tout l'ascension de la Croix de Fer. La plupart, frigorifiés, durent être rapatriés dans des voitures, jurant leurs grands dieux qu'on ne les y reprendrait plus..."
Chanceux, ceux dont l’inscription est arrivée trop tard : ils ont évité d’avoir très froid.
Il a été alors possible, afin de « dédommager » le CTG, de vendre les médailles rappelant ce fameux BRA où personne n’est arrivé.
Seuls les organisateurs, les CTG ayant effectué le « BRA Club » la semaine avant, ont obtenu le diplôme BRA 1981.
32ème BRA – 1983
5000 inscrits
Sens Croix de Fer – Galibier, soit le même sens que celui du BRA de 1981 (arrêté au Col de la Croix de Fer). BRA et Super-BRA.
Le BRA a besoin de renforts pour son organisation. Une dizaine de militaires participent au contrôle de la Croix de fer en mettant à notre disposition des citernes d’eau potable. On les récompense par une « invitation » à partager un repas "à la maison" !
33ème BRA – 21 juillet 1985
4701 inscrits (dont 312 étrangers parmi lesquels 152 Belges)
Sens Galibier – Croix de Fer
La médaille et le profil du BRA de 1985 (extrait du "Dauphiné libéré" du 20 juillet 1985)
Le montant de la vente de la médaille a été entièrement reversé à "En avant la région" (lutte contre le cancer). C’est ainsi que 35.435 francs ont été recueillis au profit de cette cause. Merci à tous pour cette belle contribution !
La FFCT retire le label BCMF (ancêtre des cyclomontagnardes) pour non-respect du cahier des charges… Avec effet direct de ne plus être autorisé à diffuser le bulletin d’engagement dans la revue fédérale. A effet direct, cause directe : une importante campagne de promotion sur le BRA à travers diverses revues et clubs va demander beaucoup de travail à l’équipe du CTG.
Le BRA verra alors pour la première fois de l'histoire récente son potentiel de participation diminuer : 4701 inscrits
Les moyens sont à la hauteur de l’évènement : 4 médecins, 4 ambulances, 15 véhicules sanitaires, 15 motards de la gendarmerie et 50 secouristes assurent l’assistance médicale….
Quelques réflexions tirées du livre d’or :
"À poursuivre dans cette qualité."
"En remerciant ceux qui ont perdu un dimanche ensoleillé pour nous faire découvrir le Mollard".
"Contento, bella organizzato".
"Une gifle à ceux qui ont enlevé le BRA du BCMF. Nous reviendrons !"
"La plus belle épreuve, avec ou sans BCMF !"
Deux vidéos retraçant l’épopée du BRA 1985 : BRA 1985 et Souvenirs du BRA
34ème BRA – 19 juillet 1987
Plus de 4000 inscrits – 800 “non-partants” pour cause de météo
Sens Croix de Fer – Galibier. BRA et Super-BRA.
Cette 34ème édition fête son Cinquantenaire... Petite régression du nombre des participants avec plusieurs causes : parution tardive de l’article sur le BRA dans la revue fédérale, la multiplicité des épreuves au profil montagneux et le manque d’information dans les revues spécialisées au profit d’autres organisations mieux médiatisées et sponsorisées que le BRA. La concurrence des épreuves cyclosportives montagnardes se fait sentir.
Cependant, la réussite est quand même au rendez-vous avec plus de 4000 inscrits. La mauvaise météo dissuade près de 800 cyclos. Des pages entières relatent le BRA dans le « Dauphiné Libéré »
35ème BRA – 23 juillet 1989
1600 participants (Selon notre publication interne. Chiffre que nous devons vérifier)
Sens Galibier – Croix de Fer
Au Col de la Croix de Fer les besoins en eau sont assurés grâce au transport d’une citerne de 1000 litres apportée par les militaires du 13ème BCA (Chambéry).
Sur la route de la Croix de Fer se dresse une difficulté supplémentaire : Le 23 avril 1989, un éboulement provenant du Pic Bunard (300 à 400 m3 de roches) a emporté la route (rive droite de l’Eau d’Olle) au-dessus du Rivier d’Allemond au niveau de la cascade du Maupas. La route a été reconstruite sur la rive gauche sur 2 km, avec – dans le sens de la montée du col - une descente (62 m en 600 m) pour traverser le torrent puis une remontée assez raide (11% pour le premier kilomètre). L’ancienne route est encore visible le long du flanc de la montagne rive droite. C’était une année avec Marmotte et BRA. Une nouvelle route a été construite en 2 mois ! un miracle de décision.
Les participants au BRA 1989 ont donc découvert, au cours de la descente du Col de la Croix de Fer, les 600 m de remontée …. de quoi couper les jambes !
Problèmes à Albiez le Vieux : un violent orage survient vers 16 heures, obligeant contrôleurs et cyclos à s’abriter. Une initiative malheureuse, le médecin de l’ADPC – posté au Col du Mollard à 2 kilomètres - enjoint les cyclos à ne pas continuer, ils se réfugient à la salle des fêtes. A 16h45, le soleil revient, certains cyclos repartent, mais plus nombreux sont ceux qui fatigués, refroidis, démoralisés, acceptent l’ordre de ne pas continuer qui émane de personnes se présentant comme “chargées de la protection civile” et ne la garantissant plus dans les conditions présentes... Avec quelques difficultés deux cars seront affrétés, pour rapatrier des cyclos (une centaine ?) sur Grenoble, la remorque CTG sera chargée des vélos restants... Et le responsable CTG du contrôle est en colère de la décision prise à son insu, alors qu’il pensait cela de sa responsabilité.
36ème BRA – 21 juillet 1991
2612 participants
Sens Croix de Fer – Galibier. BRA et Super BRA (voir les profils dans le diaporama)
Le gestionnaire du Palais des Sport ayant des exigences financières excessives, l’accueil est organisé à la “petite patinoire”.
Innovation en matière de communication : France Telecom met à notre disposition des “radiotéléphones ” aux points stratégiques dépourvus de cabines téléphoniques (Grand Cucheron, Galibier, Croix de Fer).
Au Col de la Croix de Fer les besoins en eau sont assurés grâce au transport d’une citerne de 1000 litres.
37ème BRA – 18 juillet 1993
2950 participants (dont 510 étrangers) (selon la revue "Cyclotourisme" de septembre 1993 – extrait ci-dessous)
Sens Galibier – Croix de Fer. 252 km et 4650 m d’élévation sans le Col du Mollard ou 260 km et 4950 m avec lui (profil ci-dessous).
Nous obtenons l’autorisation pour une alimentation en eau à partir du Chalet de la Croix de fer. 50 mètres de tuyau d’arrosage permettent l’alimentation en eau du poste de contrôle et le remplissage des bidons des cyclos.
Pour limiter le nombre de voitures suiveuses, un transport des accompagnateurs par autocar est proposé : départ de Grenoble (Patinoire) à 8 heures, visite du barrage de Grand-Maison et de la Fromagerie de Saint-Sorlin d’Arves, rencontre avec les participants au contrôle de Saint Jean de Maurienne et retour à Grenoble entre 17 et 18 heures.
À partir de 1995, il s'ajoute au BRA (classique ou "super") une ou plusieurs variantes plus faciles. Lorsqu'aucune précision n'est donnée, le nombre de participants indiqué est le nombre total, toutes variantes confondues.
38ème BRA et 1ère Randonnée des Alpes –22 et 23 juillet 1995
2940 inscrits (dont 850 pour la "Randonnée des Alpes") dont 178 étrangers
Sens Croix de Fer – Galibier. BRA et Super-BRA. Parmi les inscrits figurent 184 "cyclosportifs" (non chronométrés) devant effectuer le parcours en moins de 12 heures.
Cette année voit la création de la "Randonnée des Alpes" (qui ne s’appelle pas encore BAC), qui consiste à effectuer le parcours du BRA en un jour et demi (départ de Grenoble le samedi à partir de 12 heures). Cette création n'est pas due à une initiative des CTG, organisateurs du BRA, mais de la FFCT, qui souhaitait créer une version plus abordable des épreuves faisant partie du "BCMF" (Brevet Cyclo-Montagnard Français). Les organisateurs n'ont pas le choix s'ils veulent que leur épreuve ait le label BCMF. C'est à nouveau le cas pour le BRA à partir de cette date.
Il est probable que la FFCT espérait ainsi attirer plus de monde dans les épreuves du BCMF, auxquelles la participation était en baisse. Alors que de nombreuses épreuves cyclosportives plus difficiles que le BRA refusaient du monde...
Il faut noter que la moyenne d’âge des participants au BRA était alors de 45 ans… Cette année-là, au CTG, il y avait 25 adhérents de moins de 35 ans !
L'instauration de cette version en deux jours ne fait pas l’unanimité chez les CTG :
-- Le BRA est depuis sa création un "monument" (pour reprendre un terme très utilisé par la presse sportive) du cyclotourisme, ce qui a été une des raisons essentielles de son succès. Le faire en deux étapes n'a plus rien d'exceptionnel. Notre sociétaire Franco Nicotera a proposé le surnom de “BRA mou” pour moquer ce BRA en deux jours.
-- L'organisation se complique. Il est plus difficile d'obtenir les autorisations nécessaires pour une épreuve se déroulant sur deux jours, surtout si l'un deux est un samedi. En pratique, bien que ce ne soit pas une obligation, il faut organiser l'hébergement des cyclos le samedi soir.
-- Pour les participants, le départ en mi-journée du samedi, donc en pleine chaleur s'il fait beau, est contraire à toutes les bonnes pratiques. La FFCT acceptera par la suite un départ plus matinal.
On observe que le nombre total de participants aux deux versions (un ou deux jours) est sensiblement le même que celui des participants au seul BRA (en un jour) l'année précédente.
Gérard Galland : Pour mes 50 ans, j’étais autorisé par le bureau du CTG a faire le BRA … le jour du BRA. Et Pierre Robert, en charge des inscriptions, a bien voulu m’attribuer le numéro 50 :
39ème BRA et 2ème Randonnée des Alpes –12 et 13 juillet 1997
1860 participants pour le BRA et environ 1000 pour la randonnée des Alpes (presse locale)
Sens Galibier – Croix de Fer
252 km et 4650 m d’élévation sans le Col du Mollard, ou 260 km et 4950 m avec le Mollard.
Départ du BRA le dimanche13 de 2 à 6 heures, et de la Randonnée des Alpes (en deux jours) le samedi 12 de 9 à 10 heures (c'est déjà mieux !) Les départs se font du Palais des Sports.
Les CTG ont eu le plaisir d’accueillir pour le BRA1997, un groupe d’une douzaine de Guadeloupéens (club cyclotouriste de Pointe à Pitre). Certains d’entre eux ont découvert pour la première fois la neige …. au Galibier.
Ils n’étaient pas venu les mains vides, si eux étaient venus en avion, les trois tonnes de bananes qui les accompagnaient ont transité par le port de Marseille. Toutes ces bananes ont été distribuées aux participants au BRA aux différents contrôles.
L’année suivante – du 23 au 29 avril – un groupe de 17 CTG et 4 garçons de Pont de Claix, conduit par Jean Tixier, président des CTG, est allé visiter la Guadeloupe.
Sur son blog, Guy Garcin nous donne des détails sur le BRA qu'il a effectué le 13 juillet 1997 : Inoubliable BRA
40ème BRA et 3ème Randonnée des Alpes– 17 et 18 juillet 1999
2600 participants (selon le "Dauphiné Libéré")
Sens Croix de Fer – Galibier. Départ du Palais des sports
Cette année voit l'organisation du 1er "Trophée des Alpes" (145 km et 2450m d’élévation). Cette épreuve consiste à effectuer partiellement le parcours du BRA, en partant à 8 h. 30 de Saint Jean de Maurienne, où les participants et leurs vélos sont acheminés par car depuis Grenoble.
41ème BRA – 22 juillet 2001
1745 participants, 1350 sur le BRA et 400 sur « les balcons d’Huez »
Sens Galibier – Croix de Fer
252 km et 4650 m d’élévation sans le Col du Mollard, 260 km et 4950 m avec le Mollard.
Pas de randonnée des Alpes en deux jours mais une épreuve inédite est proposée, “Les Balcons d’Huez” :
Départ de Grenoble (avec le BRA, de 2h à 6h ) – Bourg d’Oisans – l’Alpe d’Huez – Villard Reculas – Rochetaillée - Vizille – Uriage – Grenoble (125 km et 1800 m de D+) avec variante depuis Uriage par Chamrousse (175 km et 3100 m de D+). Option chronométrage pour la montée de l’Alpe d’Huez.
42ème BRA – 19 et 20 juillet 2003
1200 participants
Sens Croix de Fer – Galibier
Départ du Palais des Sport à Grenoble , retour par Uriage
BRA (252 km et D+ 4231m – départ de 2 à 6 heures) , ou Super BRA (300 km et D+ 5400m – départ à 2h30)
BAC (Brevet Alpin de Cyclotourisme) en 2 jours – départ le samedi à 7 heures sur le parcours du Super BRA (300 km et D+ 5400m) avec neutralisation à St Sorlin d’Arves et Saint Jean de Maurienne.
43ème BRA – 25 et 26 juin 2005
Environ 600 participants dont 300 pour le BAC
Sens Galibier – Croix de Fer
Départ de la Halle Clémenceau (pour la dernière fois de Grenoble), et retour sans passer par Uriage. Il avait été décidé cette année d'avancer la date du BRA, qui précéda ainsi celle de "la Marmotte". Ce qui n'a pas été un succès, sur le plan de la fréquentation.
BRA (257 km et D+ 4650m) – départ de 2 à 6 heures – avec Col du Mollard
BAC (Brevet Alpin de Cyclotourisme) en 2 jours – départ le samedi à 7 heures, neutralisation à La Grave et Villard d’Arène avec 2 options :
– 266 km et 5100 m de D+ par les Balcons d’Auris et le Col du Mollard
– 277 km et 5750m de D+ par le Col de Sarenne et le Col du Mollard.
C’est la première fois qu’un parcours du BAC emprunte le Col de Sarenne (à noter que ce col n’est que sur le parcours du BAC, il n’y a pas de Super-BRA en 2005).
Pour la petite histoire, dans un article écrit en 1995, Franco Nicotera indiquait avoir effectué (seul) en 1993, lors du BRA Club, un BRA**** “DUR” avec le Col de Sarenne, ce n’est que 12 ans plus tard que ce col est officiellement au programme. Dans sa distribution d’étoiles (1 étoile pour le parcours historique, 2 étoiles avec le col du Mollard, 3 étoiles pour le Super-BRA par le Grand Cucheron), Franco n’accorde aucune étoile au BRA MOU en un jour et demi qu’il qualifie de bradé, dépourvu de tout titre de noblesse …
On trouvera un reportage et des photos concernant ce BRA sur le site d’André Tignon
44ème BRA – 21 et 22 juillet 2007
1510 participants
Sens Croix de Fer – Galibier
Le BRA part de Vizille pour la première fois.
BRA et BAC par Croix de Fer, Mollard et Galibier (225 km et 4653 m de D+)
Super BRA et Super BAC par Auris et le Balcon de l’Armentier (231 km et 5123 m de D+)
Brevet Alpin découverte par La Morte et le Col d’Ornon (116 km et 1798 m de D+ )
Brevet Alpin Jeunes par La Morte et le Col de Malissol (71 km et 1289 m de D+).
Pour les participants au BAC, l’organisation propose un hébergement en demi-pension à Saint-Michel de Maurienne.
Lien à restaurer : Archives du BRA 2007
45ème BRA -18 et 19 juillet 2009
1760 participants
Sens Galibier – Croix de Fer, avec passage à Bons-en-Oisans et Mont de Lans avant le Barrage du Chambon.
Aux BRA et BAC s'ajoute le "Brevet Alpin" : Balcon des Grandes Rousses (Mont de Lans et l’Alpe d’Huez) avec Option Master (117 km et D+ 1982 m) au départ de Vizille, et Option Junior (67 km et D+ 1550m) au départ de Rochetaillée .
Départ de Vizille : BAC samedi de 6h30 à 10 h. BRA 3h, 4 h et 5h30, brevet alpin Master et Junior de 6h30 à 9h.
Au matin du samedi 18, il neige au Galibier. Le site "Savoie-routes" indique que le col est fermé, mais on sait que les chasse-neige de la DDE maintiennent le passage par le tunnel ouvert ; le contrôle-ravitaillement du Galibier se replie au Lautaret. À Vizille, les organisateurs hésitent ; on envisage un moment d'organiser un transport des cyclos par autocars et remorques entre le Lautaret et Plan Lachat. Heureusement, la météo n'annonce pas de mauvais temps durable. Les inscrits au BAC (qui ont le temps) temporisent et, petit à petit, partent sous la pluie. Le col même du Galibier étant impraticable, la gendarmerie organise le passage des cyclos par le tunnel. Finalement, les cars resteront au garage...
Le lendemain, les participants bénéficieront d'un temps magnifique, avec juste ce qu'il fallait de neige pour faire joli (cf. photo ci-dessus, prise par Gérard Galland). Deux participants roannais nous racontent ici leur BRA. Pour le récit de cinq privadois, c'est là. Et voici les photos des cyclos de Gières.
Lien à restaurer : Archives BRA 2009
46éme BRA – 16 et 17 juillet 2011
1255 inscrits (661 BAC, 564 BRA, 30 Balcons) et 1113 partants
Sens Croix de Fer – Galibier. Départ de Vizille
Super BRA et Super BAC par Auris et le Balcon de l’Armentier (+ 7 km et 470 m de D+), Balcons des Grandes Rousses et Super Balcons par le col de Sarenne.
Tout se passe bien samedi et dans la première partie de la matinée de dimanche. Malheureusement, la "goutte froide" annoncée par la météo arrive avec quelques heures d'avance, provoquant un enchainement de décisions qui conduiront les CTG à organiser l'évacuation de plusieurs centaines de participants. Voici la chronologie des évènements, telle que les organisateurs (dont les signataires de cet article) l'ont vécue. Elle est fort bien relatée dans le récit du néerlandais Hugo Suy (voir plus bas) :
Avant la mi-journée, le vent tourne au nord et les conditions vers 2000 mètres deviennent difficiles (vent, alternance de pluie parfois forte et de grésil). Au contrôle de la Croix de Fer, l'organisation incite les participants à faire demi-tour. Conseil en général suivi, mais beaucoup de cyclos (dont tous ceux du BAC) sont déjà passés.
Au Galibier, plusieurs cyclos sont frigorifiés et l'un deux (un récidiviste déjà remarqué lors d'éditions précédentes) inquiète particulièrement Jean Tixier, responsable du contrôle, qui appelle les secours. Les pompiers montent depuis le Monestier et réquisitionnent le chalet du Galibier pour y mettre au chaud de nombreux cyclos souffrant du froid. Merci à eux.
La préfecture est automatiquement prévenue et appelle le président des CTG, Jules Arnaud. Il lui est demandé "d'arrêter la course" et de mettre les participants en sécurité, mais sans lui fournir aucun moyen pour y parvenir. À ce moment-là il y a des participants un peu partout entre Saint Michel de Maurienne et Bourg d'Oisans.
En grande partie grâce aux relations personnelles de leur président, les CTG affrètent trois autocars. L'un deux, basé en Maurienne, prendra les cyclos que les organisateurs ont regroupés aux contrôles de Saint Michel et des Verneys (Valloire), et les montera au Galibier. Les deux autres, basés en Oisans, feront des navettes : l'un transportera les cyclos entre le Galibier et La Grave ; l'autre, entre La Grave et Bourg d'Oisans. À La Grave, la salle des fêtes n'est pas disponible pour héberger les cyclos attendant leur "correspondance". Pour dégager un espace pour les accueillir, les pompiers locaux sortent leurs véhicules de leur garage. Ils improviseront même pour eux un ravitaillement ; merci à eux ! Les vélos prendront place dans les fourgons de 23 m3 utilisés pour le transport des bagages des participants au BAC. Par ailleurs, un certain nombre de participants locaux se sont débrouillés seuls à l'aide de proches, et d'autres ont été récupérés par les véhicules des contrôleurs et la voiture-balai. Aucun participant n'a été abandonné à son sort, aucun vélo n'a été perdu. Mais ce fut, pour tout le monde, une rude journée...
Au col de la Croix de Fer, les organisateurs (en contact téléphonique avec ceux du Galibier) incitent les participants à faire demi-tour et fournissent des sacs poubelle pour leur servir d’imperméables.
Nous recherchons des photos prises l'après midi au col du Galibier...
Voici quelques récits de participants :
Souvenir d’un participant néerlandophone, Hugo Suy :
– “Départ dimanche à 6h du matin à Vizille.
– A 3km du sommet de la Croix de Fer (bifurcation avec le Col de Glandon) ça commençait à pleuvoir. Après c’était la pluie plus fort, grêle, neige, vent assez violent, froid,…
– Saint-Michel de Mauriene: autocar prêt à nous transporter (ma réponse: je n’ai pas réservé, je n’ai pas de ticket…).
– Valloire: autocar prêt à nous transporter (ma réponse: je n’ai pas réservé, je n’ai pas de ticket…).
– Avant le sommet du Galibier: voiture avec des membres du CTG me dépasse et demande si je veux m’arrêter: non, je continue ce n’est qu’un peu de neige.
– Sommet Galibier: neige et vent violent; je mange un peu et commence la descente. Après quelques virages: gendarmerie qui monte avec les sirènes mais je fais semblant et continue mon chemin vers le Lautaret.
– La Grave: le pompiers m’arrêtent, mon vélo à l’intérieur du bâtiment. Je trouve qu’ils regardent trop mon vélo (est-ce qu’ils veulent voler mon vélo?) je quitte le bâtiment et je descends direction Lac de Chambon.
Bifurcation: BRA ou Super-BRA? Pas hésiter: je suis inscrit sur le Super-BRA! Point ravito est parti au moment que je passe là.
– Bourg d’Oisans: ravito dans un endroit plein des cyclos qui ont abandonné; j’aperçois qqn du club de Manosque qui je connais. Tous tremblent de froid. Pas des candidats pour m’accompagner direction arrivée.– Vizille: arrivée.
Souvent pendant la rando: ouvrir et refermer mon imper pour ne pas surchauffer/refroidir.”
Sur le site de son club, un cyclo de Tournai a donné un récit de ce BRA (fichier pdf à télécharger).
On pourra lire ici le récit du BRA 2011, par un participant qui a prudemment choisi de "zapper" le Galibier.
À part ceux qui étaient logés à Valloire et qui sont partis très tôt, les participants au BAC ont eux aussi connu les intempéries. Dans la revue de 2011 des CT albertvillois, notre ami Pierre Sonzogno a fait le récit du BAC effectué par deux courageux de son club qui s'en sont bien sortis (fichier pdf à télécharger). Logés au Verneys, partis à 8 heures dimanche matin et relativement véloces, des cyclos de Villers Saint Paul ont aussi connu le froid et le brouillard. Leur récit (en deux parties) est à lire ici et là. Lire aussi le récit illustré de Gérard Claudon.
Encore des bananes – souvenir de Lucien Chevalier : “À propos de surabondance de bananes, je me souviens des nombreuses caisses récupérées après l’étape du tour (cyclo) de 2011, qui s’étaient ajoutées à celles que j’avais réservées chez Métro pour le contrôle des Verneys. Et en plus la consommation avait été anormalement faible en raison du mauvais temps du dimanche…”
Lien à restaurer : Archives BRA 2011
47ème BRA – 20 et 21 juillet 2013
1601 participants, dont 742 sur le BAC et 740 sur le BRA
Sens Croix de Fer – Galibier (comme en 2011). Départ de Vizille
BRA et BAC (225 km et 4653 m de D+). Super BRA (218 participants) et Super BAC (346 participants) par Auris et le Balcon de l’Armentier (232 km et 5123 m de D+).
Randonnée "Découverte de l’Oisans et du Parc national des Ecrins", par le Col de La Morte et le Col d’Ornon) – 120 km et 1800 m de D+, avec en option la grimpée de l’Alpe d’Huez (119 participants à cette randonnée). Pour la première fois, la plaquette précise “Gilet de sécurité et éclairage obligatoires dans les tunnels”
Lien à restaurer : Archives BRA 2013 . A voir également, le diaporama commenté sur le site de Guy Garcin
48ème BRA – 11 et 12 juillet 2015
1308 inscrits dont 656 sur le BRA, 598 sur le BAC et 54 sur la randonnée “escapade à la croix de fer ”
– 835 licenciés à la FFCT et 473 non licenciés ou licenciés à d’autres fédérations
– 205 cyclos ont grimpé le col du Chaussy ( dimanche ) dans le cadre du Super BRA et 174 (samedi ) dans le cadre du Super BAC
– 113 féminines participaient au BRA ou BAC (soit 9 % des participants)
Le 10 avril 2015, le tunnel du Chambon est complètement fermé à la circulation, pour cause d’éboulements et glissements de terrain ayant fragilisé l’ouvrage. Ceci provoque une coupure totale de la D1091 et d’importants problèmes de circulation dans la vallée, pour les habitants comme pour les professionnels et touristes habitués à l’emprunter… et oblige les organisateurs à prévoir un "plan B" pour le BRA et le BAC.
La plaquette BRA indiquait un parcours par le Lautaret et le Galibier (avec une option Super BRA et Super BAC par le Col de Sarenne). En urgence, il n’a pas été imprimé de nouvelle version à cause de l’éboulement du tunnel. Dans un premier temps, on a collé un papillon “Plan B activé si tunnel Chambon toujours fermé (voir site CTG)”, et dans un deuxième temps on a barré sur le papillon “si” et “toujours”…
Le Galibier n’était donc plus au programme, et de ce fait certains inscrits ont souhaité annuler leur participation. Jusqu'à une certaine date, les organisateurs ont accepté ces désistements et remboursé les cyclos concernés. D'un autre côté, se posait un problème pour l'hébergement des candidats au BAC. D'une part, les organisateurs avaient comme d'habitude pris de longue date des engagements avec leurs hébergeurs "historiques" de Saint Michel, Valmeinier et Valloire, qu'il leur aurait été difficile de ne pas honorer. D'autre part, il aurait été également difficile d'en trouver d'autres. La solution retenue a été d'acheminer par car, depuis la vallée, les cyclos dont l'hébergement était prévu à Valmeinier ou Valloire. Certains en ont profité pour faire un aller-retour au Galibier dimanche matin.
Le parcours (plan B) comportait au départ de Vizille, l’ascension du Col du Glandon, des 18 lacets de Montvernier, du Col du Mollard et de la Croix de Fer, le col du Chaussy étant au programme du Super-BRA.
Pour une description illustrée du parcours et de quelques variantes possibles , consulter l'annonce : BRA 2015 PLAN B : de 6 à 11 cols à escalader
Lien à restaurer : Archives BRA 2015
49ème BRA – 22 et 23 juillet 2017
1389 participants dont 168 dames : 619 BRA, 715 BAC et 55 "Découverte de l’Oisans" 50 étrangers (de 11 nationalités)
Départ de Vizille. Sens Croix de Fer – Galibier.
BRA et BAC (214 km et 4279 m de D+ sans le Col du Mollard et 222 km et 4653 m de D+ avec le Col du Mollard).
Super BRA et Super BAC avec le Col de Sarenne à partir du barrage du Chambon par Clavans (237 km et 5300 m de D+). Le Col de Sarenne est pour la première fois au programme du Super BRA dans ce sens. (Dans l’autre sens, par les lacets de l’Alpe d’Huez, il était au programme du Super-Bac en 2005 avec départ de Grenoble).
Parcours "Découverte de l’Oisans" par La Morte et le Col d’Ornon.
Le tunnel du Chambon est complètement fermé à la circulation depuis 2015.
Une route de secours (RS 1091) a été ouverte sur la rive gauche du lac le 24 novembre 2015. Elle a été empruntée par le BRA en 2017 (par obligation) et en 2019 (lors de l’inauguration du nouveau tunnel par le département de l’Isère). Voie verte depuis 2020, elle sera empruntée en 2023 (évitant le passage dans le tunnel long de 990 m).
Deux innovations : L’inscription en ligne et le contrôle électronique par puce intégrée à la plaque de vélo.
Pour une description illustrée du parcours et de quelques variantes possibles, consulter l'annonce BRA 2017 : de 6 à 10 cols à escalader
Lien à restaurer : Archives BRA 2017
50ème BRA – 20 et 21 juillet 2019
1799 participants dont 250 dames. 966 sur le BAC et 739 sur le BRA
C’est la première fois que le BAC dépasse nettement le BRA en nombre.
Sens Croix de Fer – Galibier.
Nouveau : Départ de Bourg d’Oisans
BRA et BAC (180 km et 4270 m de D+ ) avec Croix de Fer, Glandon, Lacets de Montvernier, Télégraphe et Galibier.
BRA+ et BAC+ (187 km et 4689 m de D+) avec Belvédère de l’Armentier.
Super BRA et Super BAC (201 km et 5310 m de D+) avec le Col de Sarenne par Clavans.
Super BRA+ et Super BAC+ (214 km et 5368 m de D+) avec Col de Sarenne et Passage de la Confession (à partir d’Huez).
Découverte de l’Oisans avec 3 options : 77 km et 1800 m de D+ par le col de Sarenne ; 50 km et 1100 m de D+ par le Belvédère de l’Armentier et Option Gravel (65 km et 1500 m de D+) avec les cols de Cluy et de Maronne.
A l’occasion du 50ème BRA, le département de l’Isère a inauguré le nouveau tunnel et annoncé la transformation de la route de secours en voie verte.
Il a également organisé un ravitaillement des participants au BRA - voir l'article de Jules Arnaud.
Lien à restaurer : Archives BRA 2019
Pas de BRA en 2021 (COVID)
51ème BRA – 15 et 16 juillet 2023
863 inscrits dont 101 dames. 427 sur le BRA , 411 sur le BAC, 25 sur "Découverte"
Sens Croix de Fer – Galibier. Départ de Bourg d’Oisans
BRA et BAC (174 km et 4278 m de D+ ) avec Croix de Fer, Mollard, Télégraphe et Galibier.
BRA+ et BAC+ (182 km et 4680 m de D+) idem avec Belvédère de l’Armentier.
Super BRA et Super BAC (197 km et 5200 m de D+) avec le Col de Sarenne par Clavans.
Super BRA+ et Super BAC+ (209 km et 5254 m de D+) avec Col de Sarenne et Passage de la Confession (à partir d’Huez).
Découverte de l’Oisans : 77 km et 1774 m de D+ par le col de Sarenne ; 50 km et 1047 m de D+ par le Belvédère de l’Armentier.
Pour plus de détail sur la participation au BRA 2023 voir cet article
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