Arzelier – Les Deux – Allimas – lundi 16 mai 2016

Ils sont venus, ils sont tous là, ceux du Doodle (et même plus !).

Il fait un peu frais en ce matin du lundi de Pentecôte où, si on en juge par la circulation, peu de monde est au travail. C’est donc avec une bonne avance que nous nous retrouvons à Vif où il est difficile de retenir les ardeurs de certains. Cloclo et Dan nous faussent donc provisoirement compagnie avec 20 bonnes minutes d’avance, tandis qu’Alex nous rejoins à vélo, allongeant ainsi le parcours de près de 30 km !

A 9h nous sommes une quinzaine à longer la Gresse par sa rive droite en direction de St Barthelemy-du-Gua où une trop courte pause ne permet pas de regroupement espéré par les moins rapides. Dans la foulée, le col de l’Arzelier nous accueille ainsi que de multiples véhicules transportant des VTT de descente, leurs propriétaires ne voulant pas rater le premier jour d’ouverture du télésiège. Pas très bon le bilan carbone !!

Peu après Prélenfrey, je rejoins Jean-Michel à la peine, miné par un mauvais rhume qui lui coupe jambes et respiration. Il montera cependant au sommet pour s’assurer qu’Agnès aura bien une voiture à son retour. C’est alors qu’arrive notre secrétaire qui nous passe un savon pour n’avoir pas marqué les pauses de rigueur aux fontaines de la montée. Mea culpa !

Le paysage est somptueux et nos petites Dolomites resplendissent au soleil dans un écrin de tendres prairies et de sombres forêts. On en prend vraiment plein les yeux ! Carole, partie plus tard (confusion de Doodles) nous rejoint dans la froide descente du col remplaçant ainsi Jean-Michel qui est rentré au chaud. Nous apprécions cette nouvelle compagnie tout en souhaitant à Jean-Michel un bon rétablissement.

Un bon coup de cul du côté de St Andéol nous laisse le temps d’admirer le paysage et nous donne un avant goût du col des Deux aux pentes toujours aussi redoutables. En effet, peu avant le second lacet la pente de 11% se redresse à 14 voire 15% jusqu’au col que tous atteignent cependant sans encombre sur leurs montures. Le paysage est toujours aussi magique et pour en profiter un peu plus longtemps, nous déjeunons à Gresse sur la terrasse du restaurant La Chicholière où nous sommes vraiment bien accueilli avec nos piques-niques.

Le col de l’Allimas baisse les armes après de premières rampes qui réveillent quelques douleurs aux cuisses les plus sollicitées. Nous y retrouvons Mireille et Michel qui y pique-niquent en nous attendant car ils font le parcours à l’envers, histoire d’être certains de nous rencontrer !

Dans la descente la bosse de la Bâtie nous rappelle que rien n’est jamais acquis; ce qui sera confirmé par celle de St Michel-les-Portes nous permettant de rejoindre la D1075 le plus tard possible tout en bénéficiant de panoramas extraordinaires sur le Trièves et la Matheysine bien verts, surmonté des cimes enneigées de l’Oisans, le L’Obiou et du Dévoluy. Un champ de colza d’un jaune éclatant offre un premier plan de choix aux photographes.

Une descente chaotique nous conduit jusqu’à la route du col du Faux où les plus aguerris opteront pour les écritures en direction de Roissard, tandis que les plus prudents (fatigués) choisissent la bande cyclable pour éviter la difficulté. Le crochet par le Collet de Sinard est l’ultime occasion d’apprécier les beaux paysages de carte postale avec le Lac de Monteynard aux eaux turquoises.

Nous filons ensuite sur l’asphalte parfait de la D1075 qui nous ramène à Vif par une sublime descente qui vient récompenser les efforts consentis dans la montée. Nous nous rejoignons tous à l’arrivée, pour saluer la totale réussite de cette belle journée où 75 km et 1800 m de dénivelé auront été parcourus.