Première sortie-surprise en 2023
récit : Evelyne D.
photos : Evelyne D. – Hervé P. – Christiane F. – Jean-Paul F.
Une sortie-surprise, c’est une des étrangetés du club et une première pour les récents adhérents, Nicole, Marie et Pascal D., et pour la doudouce (cf. voyage en Corse 2021) qui, au retour de Madère, dissuade tous les cyclistes de prétendre à cette île volcanique avec ses pentes fréquentes à 16%. Une première aussi pour les organisateurs imaginatifs du tracé, Alain et Marie F., qui, cherchant à associer dépaysement, dénivelés et distances modérés, intérêt culturel pour le plaisir de toutes et tous, ont gardé la destination sous scellés.
Ca commence par un samedi grisâtre, sur un parking bien fréquenté des CTG. Ils sont tous là à l’heure car la journée promet d’être riche, mais Bertrand et son car se font un peu désirer. Juste de quoi amener Alain à vérifier qu’ils se soient bien compris ! Enfin, tout semble rentrer dans l’ordre quand le véhicule arrive avec la remorque attelée… Quel ordre d’ailleurs ? La doudouce, qui n’entend rien à la chose, comprend qu’il s’agit de charger 38 vélos sur une remorque à 2 étages, sur laquelle il y a bien 38 places. Tout pourrait être fluide mais ce samedi, c’est à peu près comme au spectacle quand les places ne sont pas numérotées. Chacun veut s’assurer que sa monture trouvera une loge, les plus habiles choisissent l’orchestre, Jules et Francis grimpent dans les poulaillers et attrapent les vélos qu’on leur tend à bout de bras. Tous les Ctgistes ont démonté leur roue avant, et garnissentles soutes de sacoches, sacs de pique-nique et autres nécessaires… Une sortie-surprise suppose de pouvoir parer à toute situation, sans doute.
Le chargement dure un peu. La doudouce, qui se sent bien inutile dans le brouhaha général, essaie de suivre ce qui se trame en attrapant au vol, consignes, appréciations ou exclamations, toujours très correctes au demeurant. Tout se mêle,« Ah avant ! Avant… guidons trop larges, il aurait fallu mettre les légers en haut, c’est compliqué avec les axes traversants maintenant, il n’y a pas 2 modèles pareils, c’est le bazar les adaptateurs, il faut serrer les courroies, tête-bêche, vélo couché qui tient tout le lit, desserrer les boulons, Hervé, viens voir si tu peux… ».C’est très confus, un peu long bien que chacun des plus dévoués s’emploie à ne rien détacher de ce qui a été fixé. Au final, presque tout a été chargé mis à part le vélo de Marie qui renonce difficilement aux extérieurs et voit d’un mauvais œil, son cycle à l’abri, mais sur le flanc, appuyé sur la selle tout confort qu’elle étrenne !
On part avec 1 heure de retard et là, c’est une autre réjouissance qui s’annonce. Où va-t-on ? Nord ou sud ? A chaque bretelle, les estimations se précisent : on abandonne Trièves et Savoie. Un peu de tension entre Valence et Lyon. C’est décidément le nord. Comme une joyeuse bande d’écoliers, les ctgistes s’ébattent à chaque embranchement. Alain prend le micro, annonce 69 kms et 979m de dénivelé, rappelle les règles de sécurité à respecter sur quelques portions plus fréquentées. On déjeunera au jardin des simples. Ca sent le médiéval… Mais personne ne devine vraiment sinon Jules qui, connaissant tout l’historique des sorties surprises, a repéré un site négligé à découvrir. Le car s’arrête enfin, au milieu de nulle part, mais les participants sont impatients, les montures vite remontées.
On décolle. Ghislaine et Christiane jouent les serre-files, Marie F. ouvre le bal. Pour l’heure, il ne pleut pas, on roule presque au sec et on avale la montée de Montagnieu un peu vite. On tempère les impétueux, on se rassemble dans les descentes, on suit des petites routes charmantes à flanc de collines, on traverse quelques villages de pierres claires, aux noms impossibles, Seillennaz, Bénonces, Sault Brenaz… Des noms sans consonances qui s’écartèlent dans toutes les directions. Dommage que l’horizon soit un peu bouché mais tant que les capes de pluie restent à couvert, on prend tout le bon. Les repères se posent quand on emprunte une piste cyclable le long de la vallée bleue qui sent le spot de canoé-kayak.
On compte les portes de slalom, les courants et les contre-courants autant que les coups de pédale. On file au fil de l’eau et bientôt on aperçoit le car. Midi trente, kilomètre 36. Chacun récupère son pique-nique et s’assoit sur les murets autour de la belle église d’Amblagnieu. Le jardin des simples est juste là, discret, avec ses pervenches fébrifuges et ses plantes secrètes pour les maux féminins. Mais personne n’herborise ,une petite ondée s’invite, on confie les sacs à la garde de Claudine et Dan dans le car et l’on repart. Les localités en ieuse multiplient sensiblement, Marieu, Parmilieu, le Bugey est tout proche : on devrait conclure dans la cité médiévale de Crémieu !
Mais avant, on parvient au site romain de Larina et l’on comprend en découvrant ce belvédère comment les anciens protégeaient leurs cités en dominant toute la plaine. La petite route qui y grimpe, est coupée à la circulation mais, heureux privilège, les cyclistes ont droit de passage. Ils jouent les vedettes parmi une foule de piétons qui déambule.
C’est la fête de la transhumance, (ça nos organisateurs en avaient-ils eu vent ? ), ce qui n’a rien à voir avec les fermes romaines et ne préjuge aucunement du nombre de têtes de bétail entrevues. Mais cela autorise les ctgistes, après qu’ils aient décrypté les plans des villas romaines, considéré le jaune des colzas et les tristes cheminées de la centrale du Bugey, à s’offrir, le temps d’une courte pause, des noix endimanchées, des glaces ou de la bière locale.
On repart avec un bon tempo pour gagner Crémieu. Pas de visite de la cité médiévale, on a pris quelque retard, chacun y reviendra à son gré. Sur le parking, on ne sait qui prend les choses en main mais assurément, les choses se font bien plus facilement et rapidement qu’à l’aller, les vélos légers se retrouvent sur la plate-forme supérieure, dans un bel échange de coups de main et de tours de main. La remorque est chargée, la pluie a patienté.
Un ban unanime pour les initiateurs du circuit et longue vie aux sorties-surprises du CTG, quand bien même avec des vélos de tout acabit !
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