Séjour Claret 17-19 Mai 2025.

chez Brigitte et Henri GEHARD

« Les héros du CTG ont quitté l’hérault pour faire un tour de Vis » (Gérard Galand)

Participants : Brigitte, Henri, Fabienne H, Chantal L, Bérangère P, Chantal P, Bernard V, Jacques C, Gérard G.

Pour la 2e année consécutive à la même date, le WE du 17 mai, Les portes de la maison familiale de Brigitte GEHARD à Claret dans l’hérault se sont ouvertes au CTG !

C’est un séjour unique pour bien des raisons : Accueillis en petit comité (9 dont 3 avaient la chance d’avoir déjà participé à la 1ere édition 2024 (Bérangère, Fabienne, Chantal), au cœur du village pittoresque de Claret, dans une immense maison en pierres au passé haut en couleur (ancienne boucherie, couvent...), au meilleur moment pour découvrir la région (avant les chaleurs de l’été), le séjour s’est réparti en 2 temps :

- la 1ere nuit à Claret avec un parcours en étoile le samedi autour du Pic St loup.

- la 2e partie en sacoches (très légères) avec une nuit à St Maurice de Navacelles sur le plateau du Larzac dans le gite de la sœur de Brigitte Do et son mari Daniel.

3 parcours exigeants à couper le souffle !

J1 le Pic St loup

La 1ere demi-journée (1000m et 73 km sans sacoches) nous a fait repasser sur la route mythique qui passe entre le Pic St loup et L’Hortus (en sens inverse de 2024) surplombés chacun d’un ancien château cathare croisant à St Mathieu de Treviers le trail du Pic St Loup, puis le village de St jean de Cuculles (avec un nom pareil), et le fameux village (Rouet ?) où l’an dernier, sous l’averse, nous avions pris refuge dans une salle communale qu’un élu nous avait gentiment ouverte. Nous avons revu et à nouveau discuté la vieille dame assise au pied du même Acacia centenaire.

Vers 19H30, la fatigue s’est fait sentir, un groupe a pris un raccourci, mais pas Gérard qui avait un col à chasser ce soir à Pompignan (col des confrères non repertorié). Demain, c’est 1400m qui nous attendent avec les sacoches en plus !

J2 le Cirque de Navacelles

Le 2e jour, nombreux sont ceux qui ont revu leurs sacoches à la baisse : Chantal L. a abandonné ses sacoches pour un seul sac à l’arrière, Fabienne est en bike packing comme Henri, Bérangère n’a plus qu’une sacoche avant (déséquilibrant) tenue par un sandov à l’arrière, le record revient à Brigitte qui n’a qu’une sacoche de guidon ! Mais Gerard a conservé ses 2 grosses sacoches arrière (de quoi sont-elles remplies ?), Chantal P. porte une bonne partie du repas et un compresseur qui nous servira demain ! et Jacques Collina a ses 3 écrans sur le vélo !

Avant d’arriver à notre objectif, la plongée dans le cirque de Navacelles (>10%) et sa remontée (>10%), 50 km nous font découvrir le pont d’Issensac et Ganges où l’hérault est translucide à cette période, les chutes de la Vis (une mini chute du Niagara), mais surtout la montée de Mondardier de 7km au soleil de midi... Heureusement qu’au sommet nous attend le groupe pour un pic nique dans un parc arboré à côté du café. De chaque côté du cirque de Navacelles, nous prenons le temps de profiter de la vue panoramique. Les filles parties devant encouragent les garçons en contrebas de la falaise. Magique est l’arrivée au soleil couchant dans ce gite fermier au milieu du nulle part sur le plateau du Larzac.

J3 la vallée sauvage de la buèges

3e jour, Le soleil nous a quitté, nous nous réveillons dans les nuages. Nous passons le col du vent à 700m, dans le brouillard mais vent derrière. Le clou de la journée est la remontée de la vallée de la Buèges : sous la menace d’un orage et face au vent, c’est finalement une route magnifique et sauvage qui nous amène au col de Lavagnes (nouveau col pour Gérard). Pas de café ici ! Nous finissons cette journée à Claret après 80 km et 1250m deniv+ tous fiers de nous !

Un groupe hétérogène et solidaire

Ce groupe aux allures (de vélo) pour le moins hétérogène (entre fabienne et Gérard) s’est montré particulièrement solidaire, à table comme sur le vélo !

Chaque repas partagé fut l’occasion de déguster les délices de Chantal P (gâteaux, quiches et autres pizzas), le couscous géant de Brigitte, le gigot d’agneau du cirque du bout du monde de la sœur de Brigitte et ses beignets de sureau ou de finir les restes ensemble à l’arrivée. A chaque col, les premiers attendaient les derniers pour acclamer notre imperturbable GéGé ! Ce fut l’occasion de rouler au soleil couchant...

Quelques anecdotes...

Le pneu d’Henri : Ayant du changé de vélo suite à la casse de sa pédale en Corse, Henri s’est rendu compte le matin du 3e jour qu’il avait crevé mais surtout que son pneu était fissuré de 3 cm au milieu de la bande de roulement. Avec une bronchite carabinée, c’est un miracle que son pneu ait tenu jusqu’à 13 km de l’arrivée. C’est Brigitte qui est revenue le chercher en voiture.

Où est bérangère ? Le 2e jour, ne la voyant plus devant, fabienne tirait le groupe toujours plus loin pour rattraper Bérangère. Au pont d’issensac, le groupe commençait à s’inquiéter. Bérangère était en fait derrière, elle avait pris une mauvaise route, et avait attendu d’arriver au sommet de son raidillon (2 km) pour vérifier son GPS... course poursuite pour rattraper le groupe.

Le triangle aux amandes de Fabienne : ne ratez pas le triangle aux amandes de la boulangerie de Claret ! Certains font des détours spécialement pour lui...

Alors, ne ratez pas ce séjour si il a encore lieu en 2026 !

bérangère