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Evelyne DUMONT
14 octobre 2025
Rando sacoches d'automne dans les Pyrénées Catalanes.

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Rando sacoches d'automne dans les Pyrénées Catalanes.

Le grand beau et la chaleur quand nous décollons du Boulou (66) pour un parcours annonçant 1100m de dénivelé. Les cigognes se prélassent sur les fils. Le profil vallonné s’encaisse bien et on a juste besoin de jouer avec les vitesses. Après Amélie-les bains, on suit une ancienne voie ferrée très ombragée avec quelques tronçons sablonneux qui valent une chute à Evelyne D sans conséquences. Malgré quelques protestations d’inconfort, tout le monde en sort bon pied bon œil et 22 fessiers trouvent place sur un muret incontournable à La Forge del Migt.

On atteint le Pas del Coll par une large route sur laquelle on file à 50km/h en descente pour prendre de l’élan et remonter, c’est très grisant. Les chaînes frontalières vagabondent entre un ciel d’azur et des verts profonds. La forêt ne laisse aucun espace pour un alpage. Au loin, certains disent apercevoir la mer. Il est 15h lorsqu’on trouve un café avec terrasse panoramique. Nous sommes imperceptiblement passés en Espagne et c’est le rush : de longues tablées déclinent des déjeuners pantagruéliques. Ici, on n’est pas pressé et la serveuse défie notre patience en apportant les consommations par genres : les cafés, puis les cocas, puis les fantas….

L’hôtel El Cascadors à Macanet de Cabrenys est de grande classe. Chambres spacieuses mais surtout parc arboré très agréable et piscine où Isabelle G. anime un atelier d’équilibres sous-marins (y participe qui veut !) et Marie une chorégraphie japonaise propice à la relaxation. Le repas du soir est du même calibre haut de gamme avec des plats originaux comme des brochettes de crevettes ou des moules à la vinaigrette de petits légumes. Courte soirée coinche, Bernard et Evelyne nous corrigent !

Le village est tout petit mais l’unique épicerie ouvre pour nous. Ainsi parés, nous parcourons à bonne allure les 40kms qui nous séparent de Navata, lieu du piquenique. Comme nous venons de suivre une nationale très passagère, 2 itinéraires se présentent. J’opte immédiatement pour celui qui s’en éloigne. J’ai l’aplomb de m’aligner sur le grand parcours avec Eric et Isabelle, nos moniteurs de ski, pointures du cyclisme, Daniel curieux de cette trace qu’il a proposé, Jules toujours partant pour le plus, Agnès bien affûtée comme à son habitude, Isabelle F. que je ne connais pas mais avec laquelle je partage le maillon faible, ainsi que Bernard M. et Eric M, deux chasseurs de cols.

J’avais déjà rencontré quelques spécimens de ces curieux collectionneurs qui promènent parfois leurs vélos sur des chemins escarpés alors que l’usage cycliste est plus généralement de se promener en vélo assis sur une selle. Aujourd’hui, nos deux chasseurs ont l’intention d’en découdre avec 12 de ces mystérieux passages répertoriés, et ils sont suffisamment convaincants pour que 3 filles (Agnès, Isabelle F. et moi), décidions de les accompagner sur l’un d’eux. A pied par prudence et surtout parce qu’on se fiche de l’homologation. Mais là, atterrante déconvenue quand, après une sente de colporteur, nous découvrons audit col, une vue poignante sur quelques bosquets et une trace de fuite… Eux-mêmes acceptent d’en rire et nous confirment, on s’en doute, que d’autres cols ont plus d’envergure… Daniel appelle ces détours « faire des cols dans les buissons »…

La montée sous une bonne température nous a séchées alors qu’Agnès s’aperçoit que nous ne sommes plus sur la trace, ce que confirme Isabelle F. Comme de toute l’après-midi, nous n’avons pas vu âme qui vive ! Mais à un petit embranchement, nous redescendons vers Beuda. Mes freins crissent fort dans chacune des épingles incurvées et copieusement gravillonnées. Nous nous arrêtons pour considérer la situation avec les chasseurs de cols qui sont à même de nous laisser lorsqu’une nouvelle perspective s’ouvre à eux. On parvient difficilement à joindre Daniel. Finalement il nous rejoint suivi d’Isabelle, Eric et Jules qui ont renoncé à force de raidars sur cette route sans fin, menant au monastère d’El Mont à 200m d’altitude !

D’en bas, on apercevra une lointaine tour coiffée du drapeau jaune et rouge de la Catalogne.

Notre groupe plutôt hétérogène se rassemble heureusement et pédale allègrement jusqu’à la jolie bourgade médiévale de Besula. Tandis qu’un petit train balade les touristes, nous nous étanchons généreusement dans le seul café de la place. Restent 13kms qu’on avale ravigotés jusqu’au village de Tortella.

Bonne surprise que cet hôtel qui n’a l’air de rien dans sa ruelle mais nous régale de tapas, d’amuse-gueule avant de délicieuses pizzas, nourrissantes à souhait pour nos piqueniques du lendemain. Danie, encore une fois, a assuré une intendance personnalisée jusqu’au goût bacon des tucs incontournables…

Au petit déjeuner, la question posée est de savoir s’il faut s’économiser : pour durer plus longtemps en bonne vie ? Pour arriver au terme d’une étape ? Pour brûler (ou non) toutes les calories encaissées ? Points de vue physique, médical, philosophique, psychologique… Jules temporise en disant que c’est affaire de groupe, sur lequel chacun doit s’aligner. Ainsi, au hasard d’un croissant, on chatouille parfois des concepts essentiels tels le vieillissement, la vie, la mort, la passion, le sens de tout cela…

Le groupe est prêt : 44 sacoches environ, La remorque « Bob » et son fanion derrière Bernard, la charriote de Marie-Thérèse, quelques sacs à dos légers dans un tronc commun de 40 kms et 1000 m de dénivelé jusqu’au col de Capsocosta. Là, les plus farouches optent pour le grand parcours, c’est tout l’art de Daniel de faire en sorte que chacun puisse trouver son compte. Nous les laissons partir sans envie, attablés près d’une cascade à écouter Anne qui raconte avec beaucoup d’humour et de recul, son hélitreuillage de Saint Pierre de Chartreuse. La fin du parcours semble une promenade de santé principalement sur des pistes cyclables, jusqu’à Ripoll.

Le dîner servi sur nappes blanches, accompagné de blanc et de rouge, est fin. Le lapin et le gâteau de figues sucré/salé en entrée paraissent exceptionnels. Lorsque nous nous apprêtons à disputer notre coinche du jour, le garçon nous déclare que nous pouvons jouer aux dominos. Comme notre espagnol n’est pas très performant, nous ne comprenons pas ce qui nous vaut l’autorisation pour un jeu et non l’autre. Mais tout rentre dans l’ordre quand nous montrons que nous sommes équipés d’un jeu de cartes et que nous n’avons besoin de rien.

Il pleut très violemment quand nous rentrons dans le monastère de Santa Maria. Nous compatissons pour nos deux chasseurs de cols, seuls à avoir décidé de chevaucher leurs montures en ce jour de pause dominicale. Des éclairs déchirent le ciel. Le cloître à double étage de promenoirs est magnifique avec son jardin planté d’alteas. Après un long carillonnage, la messe commence. Les fidèles sont clairsemés mais chantent accompagnés par une organiste. Le son est puissant sous la haute nef mais la crainte de la pluie nous fait quitter cette belle cérémonie. On se disperse entre les rares bars à tapas ouverts et les alentours de l’hôtel.

La ville de Ripoll semble tristement endimanchée. Nous tuons l’après-midi en jouant à la coinche, atouts et sans atout. Et après le dîner très fin comme la veille, nous disputons des parties complètement déjantées qui décident Pascal à nous rejoindre le lendemain.

Il fait nettement plus frais mais sec quand nous partons. Hervé qui a quitté sa ceinture de sagesse, arbore le beau maillot que lui a offert Audrey pour ses 80 ans. Tout le club admire et l’envie ! Nous prenons la route du col de Toses (1790m et 39 kms) qui est empruntée jusque l’ancienne station thermale de Ribes de Freser. Jules se fait arrêter par les flics espagnols qui ne rigolent pas avec les casques ! Il fera repentance (d’ailleurs le casque lui sied très bien) tout comme Hervé, sauvé par sa casquette et son beau maillot.

Les camions me font regretter les odeurs d’anis, de menthe et d’immortelle qui embaumaient nos cheminements campagnards. Même la puanteur de l’ensilage et la putréfaction de charognes invisibles me semblent préférables. Enfin le torrent est frais et bientôt le paysage s’ouvre avec des alpages et des cônes de verdure. Nous quittons la trace pour grimper jusqu’au magnifique hameau de Dorria où gratouillent quelques poules, s’étire un chat et se prélassent deux chiens. Personne entre les toits de lauzes, les rues pavées, les fleurs jaunes et les vaches qui paissent. Le caractère paisible du lieu invite sans doute au recueillement et les cloches silencieuses ne demandent qu’à tinter. Des bancs proches d’un lavoir dessinent une petite place où nous nous regroupons au soleil pour déjeuner.

Au dessert, Marie annonce qu’elle va sonner les cloches et elle s’en donne à cœur joie : on la voit, grimpée dans le clocher ajouré, cogner le tympan à pleine main. Le son est pur dans toute la montagne environnante. Soudain comme elle revient, elle annonce « j’ai glissé, je me suis fait mal, je me suis luxée l’épaule ». Et certains de ne pas croire celle qui, si souvent, nous amuse et fait le pitre. Cette fois, c’est vraiment vrai…

La suite va très vite comme après tout accident (sauf pour la victime elle-même). On appelle Anne, médecin. Marie ne peut plus bouger le bras et à fortiori, monter sur son vélo. Un taxi va venir pour la conduire à l’hôpital. Heureusement qu’elle parle espagnol, cela a simplifié les explications. Pascal, Anne, Rémi et Christiane restent avec elle dans le froid et le vent qui sont subitement tombés sur le beau village de Dorria. Les autres s’échappent jusqu’au col de Toses où petit et grand parcours se séparent. Je suis du grand avec un prétendu col sur une piste d’hélicoptère, une courte cattinade entre les flaques, la traversée complète de la station de ski La Molina (1800m) où un troupeau de moutons semble attendre le télésiège.

On rejoint l’itinéraire commun par une jolie petite route interdite par un fil électrique, qui court dans les alpages. Grande descente jusque Puigcerda, une ville colorée dont le centre perché est desservi par un antique funiculaire puis un ascenseur gratuits. Notre hôtel a du charme, design contemporain, poutrelles métalliques sous de bonnes hauteurs de plafond, camaïeu de gris, ocres et noirs dans une ancienne gare ferroviaire. Nous dînons en ville avant une courte séance de coinche où Evelyne D. laisse sa place à Pascal qui doit nous quitter le lendemain pour rentrer avec Marie.

La grimpette dans la vallée de l’Angoustine commence laborieusement. Je me traîne. D’autres ont des problèmes mécaniques, Bernard avec ses vitesses, Hervé car la jante usagée de son pneu le condamne à ne pas freiner de l’arrière et plus surprenant, Daniel en prise au dysfonctionnement de son dérailleur électrique. Rendez-vous est pris chez un spécialiste cycliste de Font-Romeu auquel Daniel, accompagné d’Eric et Isabelle, va donner une leçon technique de premier ordre.

C’est donc Rémi qui prend la tête du groupe et nous suivons la montée au col du Calvaire, un nom prédestiné. Nous laissons la citadelle de Mont-Louis, pique-niquons tous ensemble avant de nous diviser. J’opte pour le grand parcours qui réduit la portion de route. Bien m’en a pris, ce sera de l’avis général la plus belle étape du périple ! Nous faisons une photo de groupe au col de la Lose (1861m) avant d’encaper une descente magnifique entre les séneçons, les bosquets et les blocs de granit, jusqu’au village d’Ayguatebia. Pas âme qui vive, à pied, à cheval ou en voiture sur cette étroite voie qui semble avoir devancé pour nous, sa fermeture au 15 novembre.

Nous passons sur le petit plateau pour atteindre le col de Jouel (1499) ardu mais de toute beauté : Joëlle pose vaillamment entourée. Commencent ensuite 20kms incroyables sans coup de pédale, jusqu’à Joncet. La route nous appartient tout au long de la vallée, protégée par un muret, traversée par des écureuils, peut-être des isards à l’heure de la soif. Etat de grâce dans la beauté environnante, sans la moindre appréhension d’autant que Rémi nous attend lorsqu’elle s’ensable ou se gravillonne.

Après une courte halte à Villefranche-de-Conflens, sur le chemin historique du train jaune, nous nous retrouvons tous le soir dans un hôtel tristounet de Prades qu’Isabelle G., Agnès, Eric et Christiane égaient d’un répertoire bienvenu de chansons françaises.

L’itinéraire du dernier jour suit une route passagère et dès que possible, nous nous en écartons sur une piste longeant une voie ferrée, qui aurait vocation à être entretenue en véloroute. Pour l’heure, nous la partageons avec une famille dont l’un des chiens, mal tenu, se montre très agressif. Marik, Eric lui échappent mais il mord la jambe d’Agnès. Anne, toujours aussi attentionnée, décide qu’il faut se rendre à la pharmacie la plus proche. Elle accompagne Agnès et toutes deux feront bande à part toute la journée.

Nous remontons la vallée du Boulès en direction du col de Fourtou (655m). Halte sur un confortable espace de piquenique au hameau de Boule d’Amont dont l’église romane offre un surprenant intérieur rococo.

Au col, le groupe se scinde. Christine signe de nouveau après la belle étape de la veille. Nous sommes 7 à quitter très vite le goudron pour un chemin graveleux et soutenu qui nous contraint tous à mettre pied à terre. Openrunner indique pourtant une route goudronnée !. Nous ne devons notre salut qu’aux baies d’arbousier cueillies au passage, à la mer entrevue dans le lointain et à la perspective d’une descente sur goudron.

Merci à notre efficace serre fil , qui le cas échéant prend le rôle de "chef de groupe" avec la même éfficacité !

Voilà, c’est déjà fini. De 400 à 450 kms selon l’humeur et le profil, une météo favorable dans l’ensemble, un tracé avec juste ce qu’il faut de sécurité et d’aventure, et surtout un chouette compagnonnage ! Merci à toutes et tous.

Sans oublier un bravo à Bernard qui prolonge le charme du voyage depuis Balaruc en rentrant seul à vélo jusque St Georges de Commiers !

17 au 25 septembre 2025

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