Eyguians : week-end sacoches 28 et 29 septembre 2024
11 CTG à Eyguians
Quelques images (diaporama Gérard Galland)
Samedi 28 septembre
Ai-je jamais arrêté de voyager ?, je m'interroge en revenant à pied de l'école de Lagrand-Eyguians où je dois retrouver les CTG. En passant sur le Buëch, coule le temps, passe les souvenirs de Grenoble-Nice, la route de Rome, la route de la Soie...
Je retrouve avec plaisir, le groupe CTG à l'école communale. Michel qui cherche son café, Jacques qui met de l’ordre dans ses sacoches, Bernard en vélo allongé, Danie un peu la maîtresse d'école, Gérard peut faire la photo de classe avant de se lancer dans le vent assez fort aujourd’hui.
On remonte la vallée des pommiers jusqu'à Orpierre puis Laborel où on prend le col Saint-Jean. Très vite, on s'étire comme des chenilles dans les grandes forêts de chênes recouvrant son versant. Gérard, lui, monte comme il peut. Il n'a pas de moteur, lui !
Au sommet, beau panorama sur les Alpes de haute Provence et venté. !
Dans la descente, faut faire attention, chahutée par le vent, sur une route gravillonnée. Au milieu, on rate la route d’Izon la Bruisse et son col de Muse qui ne nous a pas inspirés. Au bas de la descente, on bifurque sur Ballons qu'il faut attraper car le village est perché. En redescendant, toujours dans le vent, à Lachau, on ne s'arrête pas à la Guinguette et on poursuit dans la vallée de la Méouge. On s'avance ainsi jusqu'à Barret sur Méouge où on trouve une place pour pique-niquer. Au soleil, abrité du vent, on est bien barré. Fabienne qui a fait la boucle du grand parcours, nous rejoint. « Je me suis régalée les yeux », nous dit-elle, ravie de son parcours.
Zoé est bien accompagnée dans un groupe de filles descendant les gorges de la Méouge étroites et superbes. On y admire ses eaux turquoise, claires et transparentes. C'est à Chateauneuf de Chabre qu'on trouve le réconfort à l'auberge des deux Vallées. Carpe Diem autour d'un café en terrasse.
À Ribiers, on ne prend pas la grande route mais un petit chemin en montagne russe mais agréable, bucolique, passant sous une arche d'arbres puis longeant des champs de pommiers jusqu'à la citadelle de Sisteron que l'on aperçoit en traversant le Buëch.
On arrive au pied de la falaise caractéristique de la ville puis dans un dédale de porches et ruelles, on trouve le Grand Hôtel du Cours.
À l'intérieur, décor rustique, meubles en noyer, vieilles cheminées, poutres au plafond, j'adore. L'hôte est aussi accueillant et charmant que le décor est à l'ancienne. On fait ensuite des emplettes et Zoé y trouve des lunettes à ses yeux grâce à Fabienne C qui l’aide à faire le bon choix.
Dimanche 29 septembre
C’est par un tunnel que nous quittons Sisteron dans la fraîcheur matinale mais sous un ciel bleu monochrome. « Elles te vont bien tes lunettes, Zoé ? », me demande Fabienne H en passant. Des chiens sont moins bienveillants envers moi. Ils me coursent et me grognent en passant. Ce danger passé, nous montons jusqu'au beau village perché de Valerne. Après Vaumeilh, on atteint le col de Grêle sous un ciel étonnamment bleu.
Un panneau indique une chasse en cours. Pour Gérard, c'est la cueillette des cols.
Ensuite, avec Michel, on cueille le fruit défendu. On trouve des poires sur le bord du chemin. Toujours sur les hauteurs, c'est Sigoyer qui nous accueille.
Auprès de sa fontaine où une bouteille recueille un filet d’eau, il faut mettre de l'eau dans son vin, semble-t-elle nous dire. Discussion avec Jacques et Michel et Tom, un improbable réparateur de vélo dans ce village reculé. Ensuite, des montagnes russes nous mènent jusqu'à Melve. À la sortie du village, on trouve un pré où on peut pique-niquer sous un chaud soleil. Zoé, elle, n'a pas fait ses courses et mange à tous les râteliers. Merci les amis.
Après ce repas improvisé et frugal, on descend jusqu'à Claret, une mer blanche de pommiers au loin. On franchit la Durance et arrive à Monetier où nul café nous ouvre ses portes. Tant pis, on longe la vallée des pommiers avant de s’élever dans les pins puis les chênes. Dure montée. Avec Michel, on fait une pause à côté d’un verger de pommiers en attendant Gérard.
Enfin le col de Faye où Gérard a failli craquer mais courageux, a atteint le sommet avec son vélo sans assistance. Bravo l'ancien, toujours jeune ! Ça vaut une photo, où il peut s’accrocher à son panneau !
Plongeons ensuite sur Savournon sous la montagne d’Aujour. À Meyreuil, on traverse le Buëch avant de le longer par une route vallonnée jusqu'à Eyguians. La boucle est bouclée. Pas de café, dommage. Dommage pour une dernière réunion de débriefing, de discussion et sans doute de rigolade avec les copains. Ciao les copains partis dans les brumes de la Croix Haute.
Diaporama (Gerard Galland)
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