Le col du Galibier – 28 mai 2015

La fermeture du tunnel du Chambon est un désastre pour l’économie locale, mais c’est une bonne aubaine pour tous ceux qui décident d’aller rouler du barrage au Lautaret … La D1091 sans voiture ou presque a quelque chose de magique et d’inespéré !

Ce jeudi, le club devait déposer son plan B pour le BRA au conseil général à Bourg d’Oisans, alors jules a pensé qu’on pourrait joindre l’utile à l’agréable. Un petit mail à la cantonade plus tard, et nous étions 10 dont une courageuse à tenter l’aventure du Galibier.

D’autres ont renoncé par crainte du froid … dommage, car malgré les congères de plus de 3m dans lesquelles la fraise du chasse-neige avait taillé la route, et le petit vent frais qui balayait les sommets, en haut du col, grâce au soleil, nos thermomètres marquaient 25°!

Et avant d’en arriver là : que du bonheur !!!

Aucun d’entre nous n’oubliera la traversée du Chambon sur un rafiot de 15m2 équipé de fauteuils de jardin qu’il a fallu empilé pour loger nos vélos, ni les marmottes qui nous accompagnaient en sifflant le long de la route dans les premiers lacets du géant alpin.

Un casse-croute en terrasse au Lautaret, une grande pause photos au sommet, partagée entre le Mont Blanc et la Barre des Ecrins , et une bonne boisson fraiche à La Grave sur le chemin du retour, rien que des petits plaisirs pour une sortie réussie. Même l’attente du bateau au bout du lac avait un côté apaisant, en nous offrant une vision inhabituelle d’un endroit que nous ne voyons d’ordinaire que depuis la route

Personne ne souhaite que les travaux s’éternise, mais au cas où … on pourrait bien la refaire …

Pour les stats : 70km pour 1700m de dénivelée.

Jacques Collina

1 Commentaire

Laurencin sur 10/06/2015 à 13:20 #

“Est-ce que c’est ton premier…? La question n’est pas fréquente mais pour le Galibier elle vient vite dans la discussion une fois le but atteint.

Pour moi c’était bien le cas. Jusque là ce col était dans la liste des projets à réaliser mais avec de fortes chances de rester comme tel et de me consoler qu’il en soit ainsi.

Désormais c’est chose faite mais c’était plus dur que la promenade de santé

décrite par Jacques. Un col de plus donc et quel col, avec deux sous-groupes loin l’un de l’autre dès le premier virage alors qu’il reste 7 kms de montée. Bien qu’attardé (mais pas seul et ça compte) on continue à son rythme, virage après virage, sachant que ceux qui sont devant (et pour certains déjà bien arrivés) vous attendent tout en haut et comptent bien que vous les rejoigniez. Cette émulation amicale, si précieuse, est la marque du CTG.