Week-End Briançonnais 17-19 Juillet 2015
Trilogie à Briançon ou le mystère de la chambre j… à air …
Vendredi 17 juillet. Rendez-vous Valloire.
On se regroupe et en avant pour un “Galibier” sec (2645m) (sans Télégraphe).Eh bien, pour moi, c’est vachement plus facile comparé à mes deux expériences précédentes qui partaient de St Michel. Y en a pour qui c’était la …. fois (“au moins” une fois par an depuis trente-cinq ans…). Météo idéale. Grand beau pas trop chaud, et ombre de quelques cumulus pile aux endroits stratégiques… vous savez après Plan Lachat.Les chauffeurs redescendent chercher les voitures à Valloire. Là, on se fait prendre par un orage avec de la grêle au moment où on arrive aux voitures.Les non-chauffeurs sont descendus au Lautaret et nous mangeons et flânons ensemble au soleil. Il fait bon, le bistrot est ouvert pour le café, petite promenade digestive vers le jardin alpin. Il est l’heure de pousser jusqu’à Briançon et récupérer nos chambres au Centre International (la classe) de Préparation Physique (on va être super fort) en Altitude (1326m).
Samedi 18 juillet. Izoard par la Casse déserte (2360 m)
Au départ, Jacques Métral et son ami électrifié nous rejoignent ainsi que Thierry avec sa tenue aérodynamique et son nouveau vélo carbone de contre-la-montre à deux plateaux et pneus de 23. Quatre filles Clo, Christine C, Christine A et Véro partent pour un Izoard depuis Briançon directement.
Le grand groupe (dont Marie-Do A, Gaby, Nicole C), lui, rejoint la route des Espagnols en suivant le fléchage du département des Hautes Alpes (comme pour le col du Noyer) traverse la nationale et grimpe sur une route en balcon qui mène à Vallouise. Mais on redescendra avant sur Guillestre. Gaby crève et on l’attend un peu, puis descente sur l’Argentière. Je suis derrière Gaby. Elle s’arrête et descend de vélo à l’entrée du village. On répare une deuxième fois, (RV Jules et moi) pendant que le reste de la troupe se pose au bistrot en face du pont de la Durance au centre ville à 100 m de nous; on les voit avec les beaux maillots jaunes quand on répare. Gaby repart dans la rue centrale et … crève au bout de 50 m juste avant le bistrot…Là tout d’un coup on est perplexe… Chaque fois c’est un trou face à la valve plutôt à l’intérieur de la chambre côté fond de jante. Une grande discussion technique s’engage entre de nombreux ctg d’où émerge la thèse numéro 1 de Fernand qui semble la plus convaincante: c’est la faute du fond de jante. Il y a un magasin de vélo à 800m et RV va acheter un fond de jante… mais pas de fond de jante au magasin ! Sur le trajet du circuit touristique balisé de l’Izoard! Il revient avec une chambre neuve et Fernand sort son fond de jante spécial Continental. On remplace puis on met la chambre neuve d’RV, une Conti aussi, ET on change aussi le bon pneu Conti de Gaby pour le pneu de secours de Fernand. Avec tout ça, si ça va pas…. On décolle les retardataires du bistrot qui prennent envie de pisser au moment du départ après une bonne demi-heure à table (la bière de 11 h?), et c’est parti pour… 30 m !!! Oui 30 m !?! Encore à plat. Mais un inspecteur des unités spéciales de la police scientifique remarque une pièce qui traîne sur le goudron. C’est l’obus de valve qui a sauté! Bon, remontage et en avant cette fois. Direction Guillestre, par la nationale, en faux plat descendant, en peloton, au train derrière Jules. On fait les courses et on remplit les bidons puis on prend la montée dans la vallée du Guil. Arrive la petite route géologique de la Viste qui nous fait éviter un petit bout de la grande route avec un supplément de 100 m de déniv sup. Certains sont allés tout droit sur la route principale et on doit tous se rejoindre dans les gorges avant la bifurcation pour l’Izoard. MAIS,… Gaby crève encore en haut de la route(??). (Vous commencez à compter combien ça fait ?! Il y a interro à la fin). Démontage, toujours Jules et moi-même, et même gros trou en face de la valve. Là on est perplexe et une thèse n°3 fait jour. La chambre est comme poncée, mais le fond de jante est intact… Alors on répare et je mets une pièce de vieux pneu à l’endroit des multiples crevaisons. 30 m et pof! c’est recrevé! Bien entendu, Gaby a voulu rentrer à pieds, jeter le vélo dans le ravin, rentrer en train, en stop, disparaître en fumée, manger le pneu et la chambre à air etc. mais RV parti un peu devant remonte la grosse pente depuis la Fontaine du Roy où il s’inquiétait, c’est bien raide là. Un énième conciliabule… où toutes les thèses fusent… Changement de chambre: tiens cette fois c’est près de la valve qu’il y a un trou ??? Il faut réparer des chambres avec des rustines maintenant. Remontage et ….ça gonfle pas! Rerereredémontage et de nouveau un trou près de la valve??? Une autre thèse fait jour du coup, pincement au montage ???… On remonte la chambre Conti avec l’obus. On la répare avec une rustine.
Une fois le pneu gonflé Jules nous montre deux ou trois hernies de la chambre qui sortent du pneu de secours de Fernand …Il faut redémonter et mettre une autre pièce sous le pneu… Aller en route, MAIS, pendant la montée dans les gorges la roue se dégonfle rapidement, à l’image du moral de Gaby, ce qui se comprend un peu… On prend le parti de regongler tous les 2-3 km soit 4/5 fois jusqu’au début de la montée sur Arvieux (le pneu, pas Gaby) et la thèse n°4 : fuite de l’obus qui se déserre, fait jour. Et là, RV craque. RV prend la roue arrière de Gaby et après un gonflage béton atteint, limite, Arvieux. Là, il faut manger. Pendant ce temps RV sort toutes les chambres (4) et les trempe une à une dans le bassin pour voir les bulles… Il y en a de partout. Jules dira que l’eau du bassin était du Perrier tellement il y avait des bulles. Les chambres sèchent sur la rembarde, sont encollées en série et rustinées. ET, on s’aperçoit que le fuite qui nous avait obligé à regonfler était une rustine mal collée. La thèse n°4 s’effondre et on demande quand même au VTTiste qui arrive, sa clé pour resserrer les obus. Remontage et….ça tient, on monte l’Izoard, une tempête d’hypothèses sous le casque qui fondent les unes après les autres… Y a un paquet de portions entre 9 et 10%, c’est du costaud et pas seulement après Brunissard! Là, pour compliquer le tout, on rentre dans la forêt des mouches et une trentaine de bestioles vous tournent autour de la tête, rentrent dans la bouche ou les trous de nez. Et puis ça descend en pleine montée (si, si !)pour redonner de l’espoir mais il reste 2 km ensuite qui sont très très longs. Rassemblement en haut de l’Izoard. Certains y sont depuis très longtemps. Le ciel est noir du côté de la descente mais il faut y aller. Plus de 70 km/h avec Maurice, ça file. Arrivé à Cervière, les pierres plates commencent à tomber puis c’est le tour des billes blanches. Tous aux abris au foyer de ski de fond, 10 minutes puis ça s’arrête et on repart. 500 m après la route est sèche. La descente est longue, on en profite pour dévaller et le 70 est encore dépassé. A l’arrivé tous les copains nous attendent pour aller boire la bière tant méritée. MAIS (oui encore!!!) pas d’RV ni de Gaby. Téléphone… on apprend que Gaby a crevé dans la descente juste avant l’arrivée (avec la roue d’RV si vous suivez)… d’où ma thèse n°5 en relation avec la grande ouverture de la selle de Gaby qui serait trop longue à développer ici de façon pointue. Remis de cette épopée, au repas, les autres ctg racontent leur journée, et, surprise notre petit groupe lanterne rouge n’a pas été le seul à vivre des aventures, loin de là. André a cru voir sa dernière heure lorsqu’à la sortie d’un virage à pleine vitesse à l’arrivée sur Briançon, il découvre un camion énorme en travers de la route en train de faire demi-tour. Après avoir vu repasser toute sa vie devant lui, fait deux mille tentatives pour trouver une solution en un millième de seconde, le camion fait un bond en arrière lui laissant un trou de souris au dernier moment. Le chauffeur lui hurle des excuses mais c’est passé près. Puis Marie-Do, en surchauffe nous raconte qu’elle a fini l’Izoard en stop pour les derniers km très difficiles. En dix minutes son chauffeur âgé d’une trentaine d’année a été obligé de lui révéler qu’il était homosexuel. Quel ravage! J’ai en tête tout d’un coup l’anecdote de Jules, en tandem, et sa rencontre avec un camping car; il se passe vraiment des choses extraordinaires dans l’Izoard pour les ctg.
dimanche 19 juillet. Le Granon.(2410m)
Parking de Chantemerle. Départ direct à froid tout droit. Je suis le dernier et Fernand revient me chercher. La route du col passe devant chez Jules. Arrêt à la fontaine devant l’église où la fête du village se prépare, et c’est parti pour 10 km avec des pourcentages jusqu’à 11%. L’Izoard c’était un morceau mais le Granon aussi. Et en plus, les taons attaquent! Arrêt à la fontaine au départ du refuge de Buffère parce qu’en haut l’eau c’est fini. Mais il y a un petit restau sympa et je me mets à table avec Dan Clo et Véro; c’est les vacances! Dan et Clo sont montés en voiture avec …. Gaby, parce que quand Gaby a sorti son vélo de la voiture, la roue arrière était …. oui ! encore ! A la descente, arrêt chez Jules et Marie-Do.
Mais avant, il y avait la fête à l’église, rappelez-vous! Et y en a qui on emballé les mémés de Villard-Latté, à ce qu’il paraît ! Chez Jules il avait des gâteaux du pannetone, des pognes, des Saint-Genix, des bières au génépi, du café, le Tour de France, bref, un très bon moment passé à refaire les réserves dépensées pendant trois jours.
Questions: un magnifique lot (téléviseur grand écran 2m13 de diagonale pour voir le Tour de France) au vainqueur du concours pour une bonne réponse envoyée avant le 20 juillet minuit, le cachet de la Poste faisant foi.
Combien de fois a-t-il fallu réparer la roue avant de Gaby?
Combien de fois a-t-il fallu réparer la roue arrière de Gaby?
Combien de fois a-t-il fallu réparer la roue arrière de Hervé?
Combien de cavalière Jacques a invité à danser à l’église?
Quelle était la principale caractéristique du chauffeur Uber Pop que Marie-Do a contacté?
Article de Jean Pierre, Photos de Fernand et Jacques.
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