33 CTG au Paradis – 05-06 2013
Beaujolais, Beaujolais, depuis le temps qu’ils en rêvaient, il a fallut que le mauvais temps s’en mêle !
Après avoir traversé des cieux plus cléments, le car dépose 32 CTG à Beaujeu où nous retrouvons Christian, habitant du cru et auteur des parcours.
Une petite bruine en décourage beaucoup, bien décidés à visiter la région et ses caves en car. Nous sommes donc une vingtaine à gravir les premiers coteaux où la vigne déjà rougeoyante offre ses grappes à une multitude de vendangeurs multicolores. Notre peloton, non moins chamarré égrène ses ponchos, coupe-vents et autres imperméables dans les lacets qui nous mènent au premier col de la journée : le col du Truges. Il y en aura 5 autres comme cela mais ne vous méprenez pas : si le Beaujolais est riche en cols, ceux que nous enchainons se succèdent sans grands efforts. La route devient rapidement panoramique, offrant des vue spectaculaires sur la plaine de la Saône et les averses qui nous guettent. Aux paysages de vignoble très ouverts succèdent une forêt de plus en plus dense alors que nous parvenons au col de Durbize.
Les plus « costauds » dégringolent dans la descente pendant que nous prenons une route à flanc de montagne avant de nous enfoncer dans une épaisse forêt de conifère après Vauxenard où un raidillon imprévu (merci le GPS !) impose un réveil musculaire un peu brutal. Nous parvenons ainsi au col de Fontmartin après avoir rapiné quelques mures au hameau des Brigands (cela ne s’invente pas !).
Encore une petite montée à travers de verts pâturages jusqu’à la Croix du Fut Froid (?) et nous atteignons la cote 680, point culminant du jour. Dans la descente, un crochet de 50m nous permet d’engranger le Col de Boubon où nous rejoignons le grand parcours. Un raccourci à travers le bocage beaujolais nous amène au pied de la côte la plus raide du jour. Malgré la grisaille, le paysage est lumineux et les taches blanches des vaches dans les champs bordés de haies bien taillées produisent un paysage enchanteur.
Nous parvenons alors à la croix de l’Orme au dessus du village de Trades, lieu de notre déjeuner. Le groupe des valeureux autocaristes nous attend alors sur les tables à pique-nique qui parsèment la base de loisir en bordure d’un étang don nous ne profiterons guère : une bonne averse nous accueille, obligeant les un à se replier sans les soutes du car et d’autre à s’abriter sous leur parapluie, voir même à envahir la paisible auberge où nous prendrons nos cafés.
Tandis que les rayons de soleil succèdent aux averses, la quasi-totalité du groupe prend le chemin du retour par le col de Crie. Une majorité se rallie aux Roues Cool, tandis que les plus acharnés vont encore enchainer quelques cols sous la pluie.
Une petite route bucolique aux allures de voie verte nous conduit en douceur aux premières rampes du col de Crie. Après Montsol, le col n’est qu’une formalité, prétexte à se regrouper pour quelques photos souvenir.
Une longue descente nous ramène sur Beaujeu où, après une longue attente, nous voyons arriver André… en voiture et couvert de pansements. Aï !!! Que lui est-il (encore) arrivé ? Il ne le sait pas encore mais une malencontreuse crevaison en plein virage à 180° lui a fait manger le bitume. Plus de peur que de mal heureusement et il rejoindra même de groupe des Roues Cool pour pédaler le lendemain dans le Rallye du Beaujolais.
Mais ceci est une autre histoire où vous en apprendrez plus sur le paradis des CTG :
Villefranche, dimanche 6 octobre à 8h00. L’ensemble des CTG présents scrute le ciel à la recherche d’une éclaircie qui tarde à venir : au lieu de cela, le ciel s’obscurcit et les premières gouttes ne tardent pas à tomber alors que nous rejoignons le départ du rallye. Heureusement, il fait doux et le début de parcours dans la plaine permet un échauffement en douceur au groupe des Roues Cools.
Au contrôle de Pizay, la pluie redouble alors que nous dégustons les quelques douceurs d’un ravito plutôt léger retranché sous l’abri providentiel mais exigu d’un abribus…
Nous reprenons la route en quête d’une cave salvatrice. Jean-Louis entreprend quelques viticulteurs locaux afin de parfaire ses connaissances œnologiques en vue de développer son activité naissante. Mais les secrets sont bien gardés et les chaix demeurent fermés. Nous arrivons ainsi devant une exploitation en pleine effervescence d’où s’échappe de curieux borborygmes ainsi qu’une vapeur étrange. Le viticulteur ne tarde pas à nous proposer le paradis. Il ne croyait pas si bien dire car un sceau rempli de ce délicieux nectar nous attend. Tous à côté le ventilateur d’un échangeur thermique nous sèche en un clin d’œil. Le jus de raisin est en effet refroidi lors de la cuvaison.
Secs et désaltérés, nous quittons à regret cette cave, pour grimper les quelques kilomètres qui nous séparent du col de Brouilly. La pluie cesse alors et c’est sous une belle lumière que nous atteignons St Etienne Les Oulières où se trouve le Château Lacarelle, terme du rallye.
Le parc à vélo gardé est le bienvenu pour ne pas nous encombrer de nos montures pendant la dégustation. Il est à peine midi mais les premières tables de « victuailles » son déjà dévalisées. Nous nous replions donc dans les recoins des dépendances du château où certains trouverons leur bonheur : Beaujolais à discrétion, fromage et saucisson. Mais l’ambiance n’a rien à voir avec celle des années 70-80 où le président de l’époque exhibait son anatomie aux regards ébahi des autochtones qui pourtant, avaient du en voir bien d’autres !
Donc chacun reste sobre et nous rejoignons notre car avec coupe et bouteilles. Il ne manque que Vincent qui n’a même pas vu la cave et qui à filé vers Villefranche à 15km de là. Nous attendons donc qu’il nous rejoigne à l’issue d’une course effrénée dans les vignes, tandis que certains partent à la maraude afin d’améliorer un ordinaire difficile dans ces temps de disette…
Il y avait donc beaucoup de pluie dans ce Beaujolais 2013, ce qui a permis à certains de mettre de l’eau dans leur vin ;-))
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