Le coup de chaleur

Tout effort physique entraîne une augmentation de la température corporelle et lorsque la température extérieure est élevée et ce d’autant plus en milieu humide limitant ainsi l’évaporation de la transpiration, on peut assister à l’apparition d’un “coup de chaleur”.

FACTEURS FAVORISANTS :

consommation d’alcool (l’alcool déshydrate : pas de bière pendant l’effort)

déshydratation par apport hydrique insuffisant

maladies cardiaques

prise de médicaments : bêtabloquants diurétiques neuroleptiques etc.

exercice physique intense et prolongé

vêtements inadaptés (ne permettant pas l’élimination de la transpiration par évaporation)

LES PREMIERS SIGNES :

transpiration abondante soif, crampes musculaires, vertiges, étourdissements, fatigue, nausées et vomissements.

La prise de température montre une augmentation notable

la respiration devient rapide et le pouls faible.

Le sujet peut être confus jusqu’à la perte de conscience.

QUE FAIRE ?

Allonger la personne dans un endroit frais

soulever les membres inférieurs

appliquer des linges humides et frais sur le visage, le cou, les aines et les aisselles

faire boire

traiter les crampes : étirer les muscles contractés et masser

appeler les secours en cas de choc caractérisé (lèvres et ongles bleus)

QU’EST-CE QU’IL NE FAUT PAS FAIRE ?

Il ne faut pas sous-estimer la gravité d’un coup de chaleur en particulier des personnes vulnérables

il ne faut pas donner d’antipyrétiques, de comprimé de sel, de boissons alcoolisées ou avec de la caféine

il ne faut pas donner à boire si la personne vomit ou a perdu connaissance.

PRÉVENIR LE COUP DE CHALEUR :

boire régulièrement et suffisamment

porter des vêtements légers et amples

se reposer au frais si on se sent indisposé

éviter les efforts trop intenses si le temps est chaud et surtout humide.