Deux jours de Gravel aux cols de Valbelle et Parpaillon

Après des retrouvailles bien sympathiques autour du dîner puis une nuit reposante à Guillestre, nous attaquons dès le départ de St André d'Embrun la montée sur la route forestière qui mène au col de la Coche. Ce démarrage plein d'entrain est freiné au bout de 5Km par des travaux à l'explosif qui nous contraignent au demi-tour.

Qu'à cela ne tienne, c'est la « piste forestière des eaux pendantes » que nous empruntons. Comme elle est plus caillouteuse, la patte de dérailleur d'Olivier casse et le contraint malheureusement à l'abandon malgré toutes les tentatives de réparation.

Après le pique-nique au col de la Coche, la piste est parfaite pour les gravels. Elle traverse tous les étages alpins, forêt, alpage, domaine skiable jusqu'aux cols de Valbelle, du vallon puis de Saluces. Nous profitons des magnifiques paysages de haute montage et du petit vent qui nous rafraîchit pendant les regroupements aux sommets.

Il ne reste qu'à descendre jusqu'à la station de Vars. Une dernière montée jusqu'au col du même nom avec un arrêt à la terrasse du refuge Napoléon. Puis la belle descente jusqu'à St Paul sur Ubaye et le très accueillant gîte de La Souste où nous passons une nuit reposante.

La seconde journée démarre en descente depuis St Paul jusqu'à La Condamine. Nous voilà au pied de la route du Parpaillon qui est goudronnée jusqu'à la Chapelle St Anne où démarre la piste.

Celle-ci monte dans une large et grandiose vallée, le groupe s'étire et nous poussons sur certaines sections quand la piste est trop dégradée pour rouler.

Le tunnel arrive enfin au bout de la montée. Son entrée est encombrée des restes d'avalanches hivernales. Après moult tergiversations entre col ou tunnel, c'est ce passage que nous franchirons sur un sol encore recouvert de glace, puis les pieds dans l'eau, pour déboucher enfin sur l'autre versant, du coté d'Embrun.

Après un dernier détour au col de Girabeau pour profiter de la vue sur Les Orres, nous descendons par la belle piste roulante puis la route qui nous ramène à St André.

La boucle est bouclée, nous rentrons ravis et rassasiés de tous ces paysages de haute montage ensoleillés.

Merci le CTG de m'avoir emmené sur ce col mythique du cyclotourisme qu'est le Parpaillon.