Mise en jambes Sainte Maxime 2022 – un autre angle

Quel plaisir de retrouver la station balnéaire de Sainte-Maxime après 2 années d’attente.

En ce dimanche d’installation, force est de constater que la municipalité avait tout “prévu” pour nous mettre dans le bain du séjour, avec une expo sur le thème de la Grande Reine se tenant dans un chapiteau sur le port.

Une fois installés au Capet, il n’était que temps de s’organiser pour la semaine à venir.

Un “rapide” calcul sur la base des 18 parcours OR fournis par Patrick et l’équipe organisatrice du séjour initié il y a 3 ans, donnait 18 564 combinaisons possibles pour 6 jours de vélo et sans jour de repos. De quoi animer les repas du soir et les apéritifs au bar du Capet… Ce qui fut le cas !!

Ah ils sont forts ces CTG!!

Je ne serai ici que le modeste rapporteur d’un petit noyau d’une douzaine de CTG, avec une proportion de féminines quasi en phase avec les statistiques du club

Nos féminines, ici lançant la descente du col de Taillude, le 1er col du séjour

qui auront réalisé la combinaison suivante :

– Le lundi 4 avril : le parcours long des Crêtes au départ de Cogolin (Ste Maxime 7)

Place centrale de Collobrières

Un parcours enchanteur avec une succession de cols dans une nature dont nous allions constater qu’elle reprenait heureusement le dessus sur les incendies de ces dernières années. Finalement les 2 années de report auront eu du bon ! Ce fut ainsi un déroulé d’oliveraies, de chêneraies (chênes -liège), de vignes pour nous permettre d’atteindre les plus beaux panoramas sur la Méditerranée. Une grande bleue entrecoupées de pointes (la Nasque, la Chappe), de caps (Cavalaire) ou de plages (comme celle de Cavalière). Le rapide passage par Collobrières ne nous aura cependant pas permis, en cette saison, d’y déguster la fameuse glace à la châtaigne et notre piquenique nous aura laissé le loisir de nous pencher sur les origines du nom de col de Babaou (?).

On veut bien croire que son origine serait une onomatopée traduisant la bouche bée….certainement devant le spectacle de la Méditerranée à nos pieds :

la plage de Cavalière et la pointe de l’Ile du Levant

– Le mardi 5 avril : le parcours Les Arcs (Ste Maxime 4)

Callas

Ce fut un complet changement d’environnement au départ des Arcs sur Argens sous un soleil plus présent pour un périple au gré de villages tous plus typiques les uns que les autres : Callas, Bargemon, Montferrat, Châteaudouble, Ampus, que le groupe aura mis un point d’honneur à en visiter la place centrale.

Bargemon

Chateaudouble

L’anecdote du jour:

A la sortie du bourg, surprise : notre leader (Jo) et notre serre-file (François) se sont retrouvés tout seuls (cherchez l’erreur!) un bon quart d’heure….

en ayant perdu leurs ouailles……..

partis profiter de la vue depuis l’église sommitale

Un café pris sur la sympathique terrasse d’un rare café ouvert en cette saison

Et il n’était que temps de retrouver Les Arcs pour une superbe descente.

– Le mercredi 6 avril : le parcours long Saint Tropez (Ste Maxime 3)

Un incontournable de la côte mais au final, un accès délicat en vélo même hors saison. Cette visite aura coûté un passage imprévu à Gassin pour Annick qui, du fait d’une chute malencontreuse, y aura laissé un pouce (qui ne sera que que luxé fort heureusement).

Saint Tropez où l’important semble être le “Paraître” et le “Montrer”.

Et si encore, il s’agissait d’un cycle Cattin dans la vitrine…..

Une fois le piquenique pris sur le port face au golfe, ce fut la non moins incontournable visite de la plage de Pampelonne déserte en cette saison (en tout cas, pas de BB), il n’était que temps de retrouver un parcours digne d’un CTG avec l’ascension de 270 m sur près de 3 km pour atteindre les Moulins de Paillas, et ainsi apprécier le splendide panorama sur la presqu’île.

Il s’agira ensuite d’emprunter dans la descente l’inévitable “cattinade” du jour avec la piste de Collebasse pour rejoindre La Croix Valmer et une ancienne voie métrique réhabilitée qui nous mènera jusqu’au bord de mer et retrouver Le Capet.

– Le jeudi 7 avril : le parcours rallongé (départ Sainte Maxime) Le Thoronet (Ste Maxime 6)

Ayant reconnu le trajet vers le Plan-de-la-Tour la veille, décision fut prise de partir directement du Capet et s’affranchir ainsi des embouteillages générés par les nombreux chantiers routiers sur le secteur. Nous allions donc traverser la plaine des Maures et longer la Forêt Communale des Arcs puis le superbe golf de Vidauban. Nous allions ensuite atteindre Le Thoronet (bourg) en empruntant une route fort agréable le long de l’Argens.

Juste à temps pour profiter de son boulodrome pour une pause piquenique sous le regard (?) de Fanny !

Boulodrome du Thoronet

et de son café face à la mairie

Place de la Mairie du Thoronet

avant d’essayer de nous recueillir à l’Abbaye, qui comme pour nos prédécesseurs de la semaine aura fermé sa porte aux cyclotouristes.

Les extérieurs de l’Abbaye du Thoronet

Sur ce parcours finalement d’une longueur conséquente (près de 110 kilomètres), je noterai que le “petit” col anodin (352 mètres) du Vignon au kilomètre 90 dans notre cas aura été quelque peu “sélectif”, en particulier pour votre serviteur. Le vent dans le dos dans les derniers kilomètres aura finalement eu du bon.

– Le vendredi 8 avril : le parcours Esterel CC

Le vent présent depuis le début de la semaine forcait encore pour aborder la partie Esterel de notre séjour et une mise en bouche au départ de Valescure pour une ascension du Pic de l’Ours et son antenne-relais.

Confort spartiate pour une pause à l’abri du Pic de l’Ours

Le relief aidant, nous étions plutôt à l’abri; le vent aidant, les nuages se faisaient de plus en plus discrets!

Superbe journée de transition pour un petit parcours qui aura même permis à certains (es) de se tremper les pieds en plage d’Agay et pour 4 covoiturés (es) insatiables de rentrer directement à Sainte Maxime faisant fi du vent et de la circulation routière aux abords de Fréjus (laissant le soin aux chauffeurs de ramener les véhicules).

– Le samedi 9avril : le parcours moyen Montauroux (Ste Maxime 5)

Le Graal pour la petite équipée qui aura finalement laissé de côté l’ambition initiale du grand parcours de 89 km, son dénivelé de 1 850 m et la visite de Fayence, pour se satisfaire d’un “petit” 73 km et 1 650 m de dénivelé au final avec le Mont Vinaigre en point d’orgue mais aussi l’ascension du “mur” de Montauroux.

Journée mouvementée que ce cette dernière journée du séjour avec le mollet de Pascal (notre trésorier) qui aura lâché dans les derniers mètres d’ascension (à pieds ! ! ) du Mont Vinaigre. Accompagné de Jean, il en sera quitte pour un retour direct au parking du côté du péage du Capitou de l’Estérel, se détournant ainsi du passage par le lac de Saint Cassien. Nous avons aussi mesuré l’importance d’avoir dans son équipe un mécanicien de 1er ordre en la personne de Philippe C. qui aura géré de main de maître la casse dans une épingle à cheveux fatale. Bernard aura donné tout son sens à la recommandation de Daniel en se dotant d’une patte de dérailleur de rechange.

Ce fût une journée trés trés “ventilée” avec par moments des petites frayeurs sur nos montures dans la grande descente le long du champ de manoeuvre de La Lègue, après avoir traversé sains et saufs le champ de tir de La Perrière…..

Bris de patte de dérailleur au pied de l’ascension de Montauroux

Sous le regard de Saturnin, l’oie du voisin

Vue de la face est du Mont Vinaigre sur la chaîne alpine

Vue de la face ouest du Mont Vinaigre sur la baie de Fréjus

En conclusion, un grand merci à toutes et tous, qui ont oeuvré pour la réussite de ce séjour de mise en jambes attendu depuis 2 ans, doté de parcours passionnants et diversifiés, d’un hébergement d’excellente qualité, ou encore, nos meilleurs voeux de rétablissement pour les blessés de la semaine.

Sans aucune garantie avec un GPS à fonctionnement “aléatoire”, j’ai noté pour le “noyau dur” de cette équipée une distance parcourue totale de 480 km et un dénivelé de près de 7 000 m pour ces 6 jours.

Et vivement la mise en jambes 2023.

Jacques Wald